L'Association internationale des chercheurs sur les questions de génocide a déclaré que les opérations militaires menées par Israël dans la bande de Gaza relèvent de crimes de génocide à grande échelle.

L'association a précisé dans un communiqué officiel que cette qualification repose sur la définition de l'article 2 de la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide.

Le communiqué publié sur le site officiel de l'association indique que « les politiques et actions d'Israël remplissent les conditions définies par la convention internationale, y compris la destruction systématique des infrastructures éducatives et sanitaires, la cible des travailleurs médicaux et humanitaires, et le déplacement forcé des civils à plusieurs reprises, environ 2,3 millions de Palestiniens ayant été contraints de se déplacer à l'intérieur de la bande de Gaza ».

L'association a appelé Israël à cesser ce qu'elle a qualifié de « crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité » commis contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Elle a également exhorté le gouvernement israélien et les membres des Nations Unies à « soutenir le processus de reconstruction et à réaliser la justice transitionnelle, garantissant la démocratie, la liberté et la sécurité pour tous les habitants de Gaza ».

Cette position intervient près de deux ans après le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.

Dans ce contexte, le ministère palestinien de la Santé a annoncé ce lundi que le bilan des victimes de la guerre israélienne dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 s'élève à 63 557 martyrs et 160 660 blessés.

Le ministère a précisé que les hôpitaux de la bande ont reçu au cours de la dernière journée 98 martyrs et 404 blessés en raison des bombardements israéliens continus.