Le président russe Vladimir Poutine a confirmé aujourd'hui, vendredi, que son pays est ouvert à une coopération avec les États-Unis en Alaska, mais il a souligné que « cela nécessite une décision politique de Washington pour reprendre la participation économique ».

Poutine a expliqué lors de son discours à un forum économique à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, que les États-Unis « disposent d'un potentiel important en ressources en Alaska », tandis que « la Russie possède des technologies efficaces pour le développement du pétrole et du gaz ».

Parallèlement, le président russe a souligné que « les économies russe et chinoise se complètent », notant que Moscou et Pékin « partagent une approche et des valeurs communes ». Cette déclaration intervient après la visite de Poutine en Chine, au cours de laquelle un protocole d'accord a été signé pour la création d'un nouveau gazoduc entre les deux pays.

Poutine a également affirmé que « la Russie respectera pleinement les accords et garanties de sécurité concernant l'Ukraine en cas d'accord », insistant sur le fait que « les garanties doivent être valables à la fois pour la Russie et l'Ukraine ».

Il a souligné qu'« il n'y a aucun intérêt à la présence de militaires étrangers en Ukraine après la conclusion d'un accord de paix durable ».

Par ailleurs, le commandant des forces de drones ukrainiennes a annoncé que l'armée ukrainienne a ciblé aujourd'hui la raffinerie de pétrole de « Ryazan » en Russie, ainsi qu'un dépôt pétrolier dans la région de Louhansk sous contrôle russe, dans la dernière série de frappes visant les infrastructures énergétiques.

Cette escalade intervient dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne qui entre dans sa troisième année, Kiev se concentrant ces derniers mois sur la cible des installations énergétiques russes via des attaques de drones, dans le but d'affaiblir les capacités économiques et militaires de Moscou. En revanche, la Russie cherche à renforcer ses alliances orientales, notamment avec la Chine, face aux pressions occidentales et aux sanctions imposées depuis le début de la guerre en février 2022.