Le pape Léon XIV a souligné au président israélien Isaac Herzog l'importance de reprendre rapidement les négociations afin d'aboutir à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza et de réaliser la solution à deux États comme seul moyen de mettre fin à la guerre.

Cette rencontre a eu lieu jeudi au palais apostolique du Vatican, où ils ont discuté de la situation au Moyen-Orient, en particulier des développements tragiques dans la bande de Gaza, qui subit un génocide commis par Israël depuis 23 mois.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien américain, commet un génocide à Gaza ayant causé 64 231 morts et 161 583 blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, plus de 9 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés, et une famine qui a tué 370 Palestiniens dont 131 enfants.

Le bureau de presse du Saint-Siège a déclaré que la réunion a abordé les conflits persistants dans la région, en insistant sur l'importance de reprendre rapidement les négociations pour parvenir à un cessez-le-feu permanent à Gaza et garantir l'entrée sécurisée de l'aide humanitaire.

Le communiqué a ajouté que le pape et la délégation participant aux discussions, dont le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, ont insisté sur la nécessité de libérer tous les otages, de respecter le droit humanitaire et de réaliser les aspirations légitimes des peuples palestinien et israélien.

Le pape et la délégation ont confirmé que la solution à deux États (palestinien et israélien) est la seule voie pour mettre fin à la guerre et assurer la stabilité.

La rencontre a également abordé la situation en Cisjordanie et à Jérusalem, ainsi que les relations entre les autorités civiles et l'Église locale en Israël, soulignant le rôle des groupes chrétiens dans le soutien au développement humain et social, notamment dans les domaines de l'éducation et du renforcement de la cohésion sociale dans la région.

Il est à noter que les relations entre le Vatican et Israël ont récemment été tendues en raison des critiques répétées de l'ancien pape François à l'égard du comportement d'Israël pendant la guerre de Gaza.

Le Vatican a également durci son ton contre Tel Aviv après une attaque de l'armée israélienne visant une église catholique à Gaza en juillet dernier, et le pape Léon XIV a condamné la "barbarie" de la guerre de Gaza, appelant à mettre fin à "l'usage aléatoire de la force", ce qui représente un écart clair par rapport aux positions diplomatiques traditionnelles du Saint-Siège.