Des institutions palestiniennes chargées des affaires des prisonniers ont déclaré mercredi que le nombre de prisonniers et détenus dans les prisons israéliennes a atteint 11 100 début septembre.

Cela selon un communiqué conjoint publié par le Club des prisonniers et la Fondation Al-Dameer pour les droits de l'homme (ONG), ainsi que la Commission des affaires des prisonniers affiliée à l'Organisation de libération de la Palestine (gouvernementale), dont Anadolu Agency a obtenu une copie.

Le nombre de prisonniers jusqu'au début août était d'environ 10 800 détenus selon un communiqué précédent des mêmes institutions.

Le communiqué précise que « le nombre total de prisonniers et détenus dans les prisons de l'occupation israélienne jusqu'au début septembre dépasse 11 100 ».

Il a indiqué que ce chiffre « n'inclut pas les détenus dans les camps affiliés à l'armée d'occupation ».

Il a mentionné que ce « nombre est le plus élevé depuis le déclenchement de l'Intifada d'Al-Aqsa en 2000, sur la base des données documentées disponibles auprès des institutions ».

Parmi les détenus figurent 49 femmes, dont deux prisonnières de la bande de Gaza, et 400 enfants de moins de 18 ans, selon le communiqué.

Le communiqué indique que parmi les détenus, « 3 577 détenus administratifs (sans accusation) », notant que « les détenus administratifs représentent le pourcentage le plus élevé par rapport au nombre de prisonniers arrêtés, condamnés et classés comme combattants illégaux ».

Le communiqué mentionne que « 2 662 prisonniers en prison sont classés comme combattants illégaux », précisant que ce chiffre « n'inclut pas tous les détenus de Gaza détenus dans les camps affiliés à l'armée d'occupation ».

Depuis le début des combats terrestres dans la bande de Gaza le 27 octobre 2023, l'armée israélienne a arrêté des milliers de Palestiniens, dont des enfants, des femmes et des équipes de santé et de défense civile, en libérant un petit nombre plus tard, qui présentaient des signes de torture et de famine.

Des organisations de défense des droits de l'homme en Israël ont déjà publié plusieurs rapports concernant la torture, la famine et la négligence médicale subies par les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, contrairement aux détenus israéliens libérés par le Hamas de Gaza, qui semblaient en bonne santé, certains louant même le traitement de leurs geôliers.

Parallèlement à la guerre de génocide contre Gaza, l'armée israélienne et les colons ont intensifié leurs attaques en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ce qui a entraîné la mort d'au moins 1 017 Palestiniens, la blessure d'environ 7 000 autres et l'arrestation de plus de 18 500, selon des données palestiniennes.

Avec le soutien américain, Israël commet un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 63 746 martyrs palestiniens, 161 245 blessés, principalement des enfants et des femmes, plus de 9 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés et une famine qui a tué 367 Palestiniens, dont 131 enfants.