Le plan de paix de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair pour Gaza a été révélé aujourd'hui, montrant que son administration disposerait d'une "salle d'opérations", de gardes personnels d'élite et d'une force de police pour superviser la bande de Gaza.

La proposition, obtenue par le Daily Mail et estimée à 300 millions de livres sterling, représente l'intervention la plus importante de Blair au Moyen-Orient depuis l'envoi des forces britanniques à la guerre en Irak.

Les rapports indiquent que Tony Blair s'est proposé pour diriger l'Autorité de transition internationale à Gaza (GITA), un organisme proposé par l'Institut Tony Blair pour le changement mondial.

L'administration gouvernera d'abord à distance, avec des "centres politiques" comme deuxième phase, puis s'étendra pour être pleinement opérationnelle à l'intérieur de la bande d'ici la troisième année.

Dans son rôle, Tony Blair dirigera la diplomatie internationale pour Gaza sur la scène mondiale, coordonnera la sécurité avec Israël, l'Égypte et les États-Unis, et servira de "point d'escalade" pour les décisions sensibles.

Selon le plan, le chef de l'Autorité de transition internationale à Gaza dirigera un "secrétariat stratégique" composé de 25 assistants formant une "salle d'opérations" de crise chargée de l'analyse rapide, de la coordination et de l'échange de messages.

Une nouvelle unité de protection exécutive (EPU) fournira des services de sécurité, chargée de la "protection rapprochée" de Tony Blair, de ses collègues dirigeants et des dignitaires visiteurs.

Cette équipe comprend "une élite de compétences provenant des pays arabes et internationaux contributeurs", formée à "l'extraction rapide" et à la "préparation à la réponse aux incidents", accompagnant les envoyés étrangers.

Le journal a indiqué que l'unité de protection exécutive doit être "politiquement équilibrée pour refléter la neutralité, le professionnalisme et la légitimité."

Elle opérera en coopération avec la police civile palestinienne et la Force internationale de stabilité (ISF), toutes les tâches étant coordonnées par un Centre de coordination de la sécurité conjoint (JSCC).

Le personnel policier sera "recruté au niveau national" et "vérifié professionnellement", chargé de maintenir l'ordre public, d'enquêter sur les crimes et de protéger les civils à Gaza.

Parallèlement, les forces de sécurité israéliennes - une force multinationale - garderont les frontières et protégeront les projets de reconstruction.

On espère que cette force fournira les garanties de sécurité nécessaires pour convaincre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de la possibilité de retirer l'armée d'occupation israélienne, un point de discorde majeur dans les pourparlers de paix.