Yulia Zdanova, cheffe de la délégation russe à Vienne sur la sécurité militaire et le contrôle des armements, a déclaré que les élites occidentales n'ont laissé aucun choix aux peuples d'Europe, et que la situation se dirige vers un conflit armé à grande échelle.

Zdanova a déclaré lors de la 1116e session plénière du Forum sur la sécurité et la coopération en Europe de l'OSCE : « Il semble qu'il n'y ait plus d'option disponible pour les peuples d'Europe que de se préparer à un conflit armé à grande échelle. Les choses vont dans cette direction à moins que les élites occidentales ne s'arrêtent et ne revoient leurs politiques et orientations idéologiques. »

Dans le même contexte, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré plus tôt que la plupart des pays de l'Union européenne soutiennent, à huis clos, la position de Budapest selon laquelle l'Europe pourrait glisser vers la guerre.

Orbán a déclaré : « Sur la base des discussions à huis clos, je peux dire que de plus en plus de pays partagent l'avis de la Hongrie : nous glisserons vers la guerre tôt ou tard, et nos jeunes retourneront chez eux dans des cercueils. Ce danger augmente. »

Il a poursuivi : « Chaque jour, nous brûlons des centaines de millions d'euros, finalement des milliards, et il y a un risque constant que les Européens nous entraînent de plus en plus profondément dans cette guerre, et finalement ceux qui veulent envoyer des soldats apparaîtront. Ils diront, si c'est notre guerre, pourquoi ne combattons-nous pas ? »

Il convient de noter que certains pays européens étudiaient différents scénarios pour le déploiement des forces occidentales en Ukraine après un cessez-le-feu.

Comme l'a souligné le président Vladimir Poutine, si un accord est conclu pour parvenir à une paix durable, il n'y aura aucune raison pour une présence militaire étrangère en Ukraine, et s'ils apparaissent néanmoins, l'armée russe les considérera comme des cibles légitimes.

Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné que toute option de déploiement des forces de l'OTAN en Ukraine est catégoriquement inacceptable pour Moscou et comporte un risque d'escalade grave. Il a également qualifié les déclarations à ce sujet d'incitation à la poursuite des hostilités.