Mohamed Gabrán, ministre du Travail, a déclaré que le Conseil national des salaires est l'entité chargée de fixer les salaires. Le conseil comprend cinq ministres ainsi que des représentants de la Fédération des industries, des chambres de commerce et des syndicats ouvriers.

Il a ajouté lors d'une déclaration télévisée sur la chaîne Al-Hadath Al-Youm que le conseil étudie tous les aspects économiques, y compris les taux d'inflation, afin de fixer un salaire minimum auquel tout le monde doit se conformer. Il a souligné que le ministère est l'outil exécutif chargé de faire appliquer ses décisions dans tous les établissements sans exception.

Il a indiqué qu'un salaire minimum de 7 000 livres égyptiennes a été approuvé en janvier dernier, en plus des augmentations progressives et des allocations périodiques d'au moins 250 livres. Le ministère du Travail mènera des campagnes d'inspection unifiées pour s'assurer que le salaire minimum est appliqué dans toutes les entreprises du secteur privé.

Il a expliqué que la nouvelle loi sur le travail est le fruit d'un large dialogue social comprenant plus de 21 séminaires auxquels ont participé des milliers de travailleurs et d'employeurs. Une enquête menée par le cabinet a révélé une satisfaction de 92 % parmi les participants.

Il a noté que le taux de chômage est passé de 13 % en 2014 à 6,1 % actuellement, affirmant que le pays est sur la bonne voie.

Il a souligné que l'un des principaux objectifs de l'État est d'intégrer le secteur informel dans l'économie formelle, ce qui contribuera à réduire le taux de chômage, d'autant plus que de nombreux emplois sont marginalisés et non couverts par l'assurance.

Il a également mentionné que la nouvelle loi oblige les travailleurs à présenter leur démission 10 jours avant de quitter leur emploi, donnant à l'employeur le temps de trouver un remplaçant et permettant au travailleur de retirer sa démission.