Le ministre palestinien de la Justice, Sharhabil Al-Za'im, a annoncé le nommage de "Égypte" pour la plus grande place de Gaza après sa reconstruction, ainsi que "Qatar" pour une autre place, en reconnaissance des efforts égyptiens et qataris qui ont permis d'arrêter le génocide.

Dans des déclarations à "Cairo News", il a salué le rôle du président Abdel Fattah El-Sissi dans l'arrêt du plan de "déplacement" prévu contre le peuple palestinien, affirmant que cela restera gravé dans la mémoire palestinienne de génération en génération.

Répondant aux déclarations du ministre israélien de la Sécurité extrémiste Itamar Ben-Gvir, qui a dénoncé la libération des prisonniers palestiniens et l'accord de cessez-le-feu, il a déclaré : "Je pense que la réponse viendra de son gouvernement pour rejeter ses propos", notant qu'"il existe des engagements internationaux pris devant le président Trump que Israël ne peut pas abandonner", malgré son histoire connue de "fuite et d'évasion" de la mise en œuvre des accords.

Il a souligné la disponibilité de l'Autorité palestinienne à reprendre la gestion de la bande de Gaza en moins de "trois jours" après la demande, notant qu'un "plan du lendemain" a été préparé pendant plus d'un an sous les instructions de la direction palestinienne, insistant sur le fait que toutes les questions sont liées aux négociations en Égypte.

Il a indiqué que le ministère de la Justice a un plan pour réactiver le secteur de la justice à Gaza, en commençant par l'imposition des lois d'urgence dans la première phase, puis en appliquant les principes de justice transitionnelle et en reconstruisant correctement le système judiciaire, confirmant que tous les ministères sont prêts à prendre le relais.

Il s'est dit optimiste quant à la libération de Marwan Barghouti et Ahmed Saadat "dans un proche avenir" malgré l'opposition israélienne lors de la première phase de l'accord de cessez-le-feu.

Il a confirmé que le ministère de la Justice et les institutions de la société civile ont documenté et surveillé "toutes les violations du droit international et les crimes de guerre" commis, insistant sur le fait que ces dossiers sont "documentés, préparés et attendent une décision politique" pour les présenter devant les tribunaux internationaux afin de poursuivre les criminels de guerre israéliens.