Le ministre des Affaires étrangères algérien Ahmed Attaf a affirmé que la cause palestinienne traverse sa phase la plus dangereuse de son histoire, estimant que l'occupation israélienne poursuit ouvertement aujourd'hui le plan dit de "Grande Israël" visant à effacer la Palestine et à menacer toute la région.

Attaf a déclaré dans un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies aujourd'hui, comme rapporté par le site des actualités de l'ONU : "La communauté internationale fait face à un test historique qui ne tolère ni l'évasion ni la négligence, et elle doit assumer ses responsabilités pour mettre fin aux tragédies auxquelles le peuple palestinien est confronté et empêcher l'expansion du projet expansionniste israélien dans les pays de la région."

Attaf a expliqué que son pays encourage les efforts en cours pour mettre fin à la souffrance à Gaza sous l'égide des États-Unis, mais estime que la véritable solution réside dans le traitement des racines du conflit et la possibilité pour la Palestine d'obtenir la pleine adhésion aux Nations Unies, soulignant que l'établissement de l'État palestinien est un droit fondamental et une condition indispensable pour restaurer la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient.

Attaf a insisté sur le fait que les États membres doivent rétablir le respect du droit international et permettre à l'organisation de retrouver sa position en tant que cadre légitime et garant de la justice internationale.

Il convient de noter que l'agression israélienne continue dans la bande de Gaza depuis près de deux ans a entraîné la mort de plus de 65 000 Palestiniens et la blessure de dizaines de milliers d'autres, en plus de la destruction importante des infrastructures dans la bande. L'agression a également causé une grande tragédie humanitaire en raison des politiques de famine et de siège, tandis que les appels et efforts internationaux se poursuivent pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire.