La Dre Rania Al-Mashat, ministre de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, a confirmé que la décision de Standard & Poor's d'élever la notation de crédit de l'Égypte de "B-" à "B" avec une perspective positive confirme l'impact positif des réformes économiques et structurelles mises en œuvre par l'État.

Elle a ajouté que, bien que le rapport de l'institution prévoit que l'économie égyptienne continuera de réaliser une forte croissance dans la période à venir, soutenue par des secteurs vitaux tels que l'agriculture, les télécommunications, le tourisme et le commerce de gros et de détail, l'Égypte cherche, à travers la "Narrative nationale de développement économique", à se transformer en un modèle économique basé sur les secteurs les plus productifs et ayant une meilleure accessibilité aux marchés d'exportation, contribuant ainsi à modifier la structure de la croissance.

Narrative nationale de développement économique

Al-Mashat a expliqué que l'Égypte met en œuvre des politiques intégrées à travers la "Narrative nationale de développement économique" en coordonnant les stratégies de l'industrie, du commerce, de l'investissement et de l'emploi, renforçant la croissance des secteurs de production et de l'économie réelle. Elle a souligné que les indicateurs de croissance pour l'exercice 2024/2025, où les industries manufacturières non pétrolières ont été les principales contributrices à la croissance, indiquent cette transformation et confirment le grand potentiel disponible pour l'économie égyptienne.

Elle a mentionné que Standard & Poor's prévoit que l'impact positif sur le déficit du compte courant se poursuivra, diminuant à 4 % entre 2026 et 2028, dans un contexte de croissance continue des exportations de biens et de services et de la politique de l'État en faveur de la flexibilité du taux de change.

Taux de change

L'institution a confirmé que la décision de relever la notation reflète les réformes mises en œuvre par les autorités depuis mars 2024, y compris la libéralisation du système de taux de change, ce qui a conduit à un rebond marqué de la croissance du PIB au cours de l'exercice 2025.

Le rapport a également salué la poursuite de la mise en œuvre de réformes structurelles globales visant à relever les défis de la croissance, en améliorant la gouvernance des investissements publics, des entreprises publiques et en élargissant le rôle du secteur privé. Il a confirmé l'engagement continu du gouvernement envers le plafond des investissements publics, garantissant une meilleure efficacité des dépenses et leur orientation vers les secteurs prioritaires.

Recettes et dépenses

Dans un contexte connexe, le rapport a indiqué que le gouvernement a publié pour la première fois des données sur les recettes et les dépenses de 59 entités économiques dans le cadre de la déclaration budgétaire à partir d'avril 2024, reflétant l'engagement de l'État envers la transparence financière et la gouvernance des dépenses publiques.

La Dre Rania Al-Mashat a confirmé que le contenu du rapport de Standard & Poor's est cohérent avec le modèle économique proposé par la Narrative nationale de développement économique, visant à réaliser une croissance durable menée par le secteur privé, axée sur les secteurs les plus productifs et renforçant la gouvernance des investissements publics dans un environnement plus efficace et transparent pour la gestion des ressources publiques.