À partir d'aujourd'hui (dimanche), l'Union européenne commence à appliquer le nouveau système d'entrée/sortie (EES) utilisant les empreintes biométriques, imposant à des millions de touristes et voyageurs hors UE des contrôles biométriques obligatoires. Ce nouveau système, couvrant 29 pays européens, représente une avancée majeure vers des frontières plus intelligentes, mais pourrait changer à jamais l'expérience de voyage.
Selon ce nouveau système, les empreintes digitales et les images faciales des visiteurs seront enregistrées à l'entrée dans l'espace Schengen sans passeport, une mesure visant à renforcer la sécurité mais suscitant des inquiétudes concernant la vie privée et les retards dans les aéroports.
La mise en œuvre commencera progressivement à partir du 12 octobre, avec une application complète prévue pour avril 2026. Les voyageurs arrivant dans les aéroports ou ports Schengen, en provenance de pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou des pays du Moyen-Orient, devront fournir les empreintes de quatre doigts et une photo du visage via des dispositifs automatisés.
Selon les autorités européennes, l'enregistrement initial peut prendre de 2 à 5 minutes, avec des temps d'attente supplémentaires possibles dans les grands aéroports tels que Charles de Gaulle à Paris ou Heathrow à Londres (pour les transitaires vers l'Europe). La sortie sera également automatisée, le système enregistrant les dates pour détecter les dépassements de séjour, ce qui peut entraîner une interdiction d'entrée de 3 ans.
Le projet biométrique est né à la suite des attaques terroristes à Paris en 2015 et à Berlin en 2016, les enquêtes ayant révélé des lacunes dans le suivi des voyageurs non européens autorisés à un séjour court allant jusqu'à 90 jours sur 180 jours sans visa.
Avant le système biométrique, les frontières européennes reposaient sur le tampon papier des passeports, un système sujet aux erreurs humaines et à la falsification, permettant à des milliers de "dépasseurs" de rester illégalement.
Le Parlement européen et le Conseil ont approuvé les règlements en novembre 2017, mais des retards techniques et la pandémie ont repoussé le lancement à 2025. Le système stocke les données biométriques pendant trois ans avec une protection de la vie privée conforme au Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Le système devrait économiser 500 millions d'euros par an en réduisant la fraude, mais pourrait augmenter les temps d'attente dans les aéroports de 20 % au début. En 2024, l'UE a enregistré 200 millions de passages de frontières non européens, dont 90 % seront suivis électroniquement avec le nouveau système.
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