Le Washington Post a rapporté que l'administration du président américain Donald Trump et ses partenaires internationaux discutent de propositions visant à construire une "Riviera du Moyen-Orient" sur les ruines de Gaza.

Le rapport, publié dimanche, indique que les propositions incluent l'imposition d'un contrôle américain sur la bande de Gaza et le paiement d'argent aux Palestiniens en échange de leur déplacement.

Le plan en circulation au sein de l'administration Trump pour l'après-guerre à Gaza prévoit un rétablissement "volontaire" de l'ensemble de la population de la bande.

Il a été noté que l'administration Trump créera un fonds fiduciaire pour la réinstallation des habitants de Gaza à l'étranger et à l'intérieur, et prévoit également de déplacer certains habitants vers des zones sécurisées à l'intérieur de la bande.

L'administration souhaite transformer Gaza en une station touristique et un centre de fabrication et de haute technologie sous tutelle américaine pour une durée d'au moins 10 ans.

Mercredi dernier, le président Donald Trump a tenu une réunion à la Maison Blanche pour discuter du plan d'après-guerre à Gaza, à laquelle ont participé son gendre Jared Kushner, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, ainsi qu'un responsable israélien, Ron Dermer, qui a assisté de manière inattendue.

Un rapport d'Axios a indiqué que la réunion a duré plus d'une heure en présence du vice-président J.D. Vance, du secrétaire d'État Marco Rubio, de l'envoyé spécial Steve Witkoff et de plusieurs hauts responsables de l'administration Trump.

Au cours de la réunion, Kushner et Blair ont présenté des idées déjà discutées avec des responsables américains, concernant la gestion de Gaza et la création d'un environnement propice à l'investissement et à la reconstruction, mais c'était la première fois qu'ils les présentaient directement à Trump.

Selon Axios, Trump a convoqué Dermer à la fin de la réunion, qui était déjà à la Maison Blanche, pour présenter le plan opérationnel israélien concernant l'occupation de la ville de Gaza et le début d'une vague d'aide humanitaire pendant l'opération militaire.

Une source informée a confirmé que Trump voulait entendre directement le point de vue israélien et connaître ses besoins et ses lignes rouges pour la phase du "lendemain".