Parallèlement au lancement de la "Flotte de la Résilience Mondiale" depuis plusieurs côtes méditerranéennes, le "Groupe de travail national pour la Palestine" a affirmé la participation de plusieurs de ses responsables à cette noble initiative humanitaire mondiale, saluant hautement tous les participants de cette flotte maritime, défenseurs de la justice, des droits et de la liberté pour toute l'humanité. Ils ont souligné qu'ils "ont décidé de se diriger vers la bande de Gaza dans la plus grande flotte maritime et la mission la plus massive de ce genre, composée de dizaines de navires transportant une aide humanitaire vitale pour lever le siège sioniste sur notre peuple palestinien désarmé à Gaza et briser le silence de la communauté internationale face au blocus continu."

Dans un communiqué reçu par Hespress suite à sa réunion mensuelle à distance de son secrétariat national, le Groupe de travail a qualifié cette initiative de "message clair que le peuple de Gaza a le droit d'accéder à la nourriture, aux médicaments et à tout ce qui garantit la dignité et la vie sans restrictions", soulignant que "la poursuite du siège injuste constitue une violation du droit international et des droits humains fondamentaux", avant de dénoncer fermement "les menaces émises par les responsables de l'entité sioniste pour intercepter les activités de cette flotte, saisir ses navires et arrêter ses participants."

La même organisation pro-palestinienne a annoncé lundi son engagement dans "les activités conjointes organisées par le réseau 'Nous sommes tous Gaza - Nous sommes tous Palestine', en appelant tous ses membres à organiser une grève mondiale de la faim en soutien à Gaza et à la Palestine les 16 septembre, coïncidant avec l'anniversaire du massacre de Sabra et Chatila, et le 23 septembre, coïncidant avec la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies."

La réunion a également examiné, selon le communiqué, "les développements de la cause palestinienne à la lumière de l'escalade des crimes de génocide, des massacres de masse et du nettoyage ethnique de la population désarmée de Gaza, des attaques contre les maisons, les hôpitaux, les routes et les écoles, et la poursuite de l'imposition d'un siège injuste sur Gaza par l'ennemi sioniste, soutenu par les puissances occidentales dirigées par les États-Unis d'Amérique, ce qui a conduit à la propagation de la famine et à la diffusion de maladies et d'épidémies en raison de la situation catastrophique vécue par la population."

La réunion a également été l'occasion, selon la même source, "de discuter de la situation régionale, en particulier des développements en Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad, et des initiatives visant à normaliser les responsables actuels avec l'entité sioniste et à renforcer le siège des ressources de la résistance palestinienne et libanaise à travers les frontières terrestres."

En réaction à la situation au Yémen, le Groupe de travail a fermement condamné "l'agression brutale lancée par l'entité sioniste contre l'État du Yémen et son peuple héroïque (...)", estimant que "les attaques sionistes constituent une agression flagrante contre la souveraineté d'un État membre des Nations Unies, nécessitant une intervention urgente du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies en raison de leur responsabilité claire et explicite dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales conformément à la Charte des Nations Unies."