La célèbre revue scientifique The New England Journal of Medicine a publié les résultats d'une étude importante indiquant que certains changements détectables dans le tissu cérébral du fœtus avant la naissance pourraient prédire la probabilité qu'un enfant développe l'autisme dans ses premières années.

Les résultats de l'étude ajoutent une nouvelle dimension à ce qui est connu jusqu'à présent sur l'autisme et son spectre, ce qui ouvre l'espoir d'obtenir davantage d'informations pouvant être utilisées pour un diagnostic précoce, et donc un traitement possible.

Le trouble du spectre autistique est considéré comme l'un des troubles du développement les plus mystérieux, suscitant un grand intérêt dans la communauté médicale et scientifique en raison de l'incertitude de ses causes et de la variabilité des symptômes chez les enfants.

Depuis des décennies, les recherches se sont concentrées sur les facteurs génétiques et environnementaux susceptibles de contribuer à l'apparition de l'autisme, mais le moment précis où le trouble commence à se former dans le cerveau reste flou.

Des études récentes suggèrent que les racines de l'autisme pourraient remonter aux toutes premières étapes de la formation du cerveau, c'est-à-dire avant la naissance de l'enfant, ouvrant la voie à une nouvelle révolution dans la compréhension du trouble et peut-être à des méthodes diagnostiques précoces permettant une intervention avant l'apparition des symptômes comportementaux habituels dans les premières années de vie.