Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Jordanie a augmenté de 2,8 % au cours du deuxième trimestre 2025, contre 2,4 % à la même période l'année dernière, selon les estimations publiées par le Département des statistiques.

Cette performance confirme que l'économie jordanienne n'a pas seulement résisté aux pressions et défis régionaux et internationaux, y compris la guerre entre l'Iran et Israël durant cette période, mais a également réussi à croître grâce aux mesures gouvernementales monétaires, financières et économiques qui ont contribué à stabiliser l'équilibre et à stimuler l'activité économique. Cela reflète la capacité de la Jordanie à faire face à des circonstances exceptionnelles et à les transformer en opportunités pour poursuivre une croissance stable et confiante.

La croissance a touché divers secteurs économiques, avec l'agriculture en tête avec un taux de croissance de 8,6 %, suivie par les industries manufacturières avec 5,0 %. Les données ont également montré une croissance dans le secteur de l'électricité et de l'eau de 4,9 %, les services sociaux et personnels de 4,0 %, ainsi qu'une contribution notable des secteurs des transports, du stockage et des communications.

La plus grande contribution au PIB est venue du secteur des finances, assurances et services immobiliers avec 18,3 %, suivi par les industries manufacturières avec 18,2 %, les producteurs de services gouvernementaux avec 12,6 %, le commerce de gros et de détail, les hôtels et restaurants avec 9,5 %, et enfin les transports, le stockage et les communications avec 9 %.

Cette croissance a coïncidé avec une amélioration notable des indicateurs macroéconomiques, où les exportations nationales ont augmenté de 8,5 % en juillet par rapport à la même période en 2024, les revenus touristiques ont augmenté de 7,5 % au cours des huit premiers mois de l'année pour atteindre 5,3 milliards de dollars, et le nombre de touristes a augmenté de 14,9 %. Les réserves étrangères ont atteint un niveau confortable proche de 23 milliards de dollars, parallèlement à la stabilité des taux d'inflation et à la baisse du chômage.

En ce qui concerne l'investissement, le volume des flux a augmenté de 14 % au cours du premier trimestre de l'année. Les indicateurs de la Bourse d'Amman se sont améliorés, dépassant la barre des 3000 points, atteignant leurs plus hauts niveaux depuis 15 ans. Les investissements étrangers ont augmenté pour atteindre 6 milliards de dollars depuis le début de l'année, le nombre d'entreprises enregistrées a augmenté de 17 % jusqu'à la fin juillet, la superficie des bâtiments autorisés a augmenté de 19 %, et la demande de biens immobiliers "appartements" a augmenté de 4 % au cours du premier tiers de l'année en cours.