Le chancelier allemand Friedrich Merz a exprimé son refus de l'idée de combler le déficit budgétaire par une augmentation des impôts.

Dans une interview accordée à la chaîne allemande ZDF, Merz a déclaré que les deux partenaires de la coalition, l'Union chrétienne (qui comprend son parti, l'Union chrétienne-démocrate, et sa petite sœur, l'Union sociale chrétienne bavaroise) et le Parti social-démocrate, ont convenu dans le contrat de coalition, ajoutant que « le contrat de coalition est en vigueur ».

Merz a expliqué que la question des impôts avait été longuement discutée lors des négociations de la coalition, et il a annoncé avec le chef de l'Union sociale chrétienne bavaroise, Markus Söder, qu'ils ne signeraient aucun accord incluant une augmentation des impôts. Merz a ajouté : « Le Parti social-démocrate le sait. »

Il a poursuivi : « Il est naturel que le Parti social-démocrate ait des points de vue différents sur cette question, tout comme nous avons des points de vue différents sur d'autres questions. Nous ne cherchons pas ce qui nous divise, mais ce qui nous permet de gouverner ensemble de manière responsable. »

Il convient de noter que le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, a précédemment déclaré qu'il n'excluait pas d'imposer des taxes plus élevées aux hauts revenus et aux grandes fortunes pour combler un déficit budgétaire prévu en 2027 dépassant 30 milliards d'euros.

Klingbeil a déclaré : « Nous n'exclurons aucune option sur la table. » Le débat sur ce sujet a commencé il y a plusieurs semaines. Il convient de mentionner que Klingbeil, qui est également vice-chancelier, est le chef du Parti social-démocrate, partenaire dans le gouvernement de coalition allemand.