Le Dr Mohamed Awad Tag El-Din, conseiller présidentiel pour les affaires sanitaires et préventives, a déclaré que le nouveau variant du coronavirus "Nimbus" connaît une augmentation des taux d'infection dans certains pays du monde. Cependant, il n'y a aucun signe d'une nature épidémique, d'une forte augmentation des cas ou de cas graves nécessitant une hospitalisation ou entraînant la mort.

Il a ajouté lors d'une déclaration télévisée sur la chaîne Al-Shams que la mutation n'est pas exclusive au coronavirus, soulignant qu'il s'agit d'une caractéristique naturelle de tous les virus, y compris les virus de la grippe saisonnière, qui mutent pour résister et continuer à survivre.

Il a confirmé que les autorités sanitaires sont dans un état de "vigilance, surveillance, observation et précaution", insistant sur le fait que tout changement en dehors de la norme habituelle est traité avec une "grande vigilance".

Il a souligné la propagation des virus respiratoires à cette période de l'année, coïncidant avec le retour des écoles et des universités, les changements climatiques et les transitions soudaines entre temps chaud et froid.

Il a expliqué que les symptômes des virus respiratoires sont largement similaires et comprennent le nez qui coule, les éternuements, le mal de gorge et la toux, pouvant être accompagnés de sinusite ou de fièvre. Il a mis en garde les patients atteints de maladies pulmonaires chroniques que ces symptômes peuvent entraîner des complications telles que la toux et les mucosités, entre autres.

Il a souligné que "la prévention est le point le plus important", conseillant aux citoyens d'éviter les transitions soudaines des environnements chauds aux environnements froids, d'éviter l'exposition aux courants d'air forts et de s'éloigner des personnes atteintes de rhumes pour limiter la propagation de l'infection.

Le ministère de la Santé a appelé à la prudence face aux virus respiratoires tels que le coronavirus et la grippe avec l'arrivée de l'hiver, d'autant plus que leurs variants sont nombreux.

Il a confirmé que le variant "Nimbus" propage le virus de la manière habituelle, d'une personne à l'autre, principalement par les gouttelettes produites lors de la toux ou de la conversation rapprochée.