L'atmosphère avant la séance du Conseil des ministres, où le commandant de l'armée, le général Rudolf Heikal, devrait présenter son plan concernant le retrait des armes du Hezbollah, "n'indique pas de signes positifs, avec une forte probabilité de passer à une phase difficile ouverte à toutes les éventualités", selon des sources politiques haut placées.

Cela est dû, comme indiqué à "Al Joumhouria", à "l'insistance de certaines parties internes à poursuivre la décision de retirer les armes jusqu'au bout, malgré l'opposition du duo Amal et Hezbollah." S'ajoute à cela l'accumulation de facteurs d'escalade qui semblent délibérés, renforcés par un mouvement de fortes pressions qui s'est accéléré de manière intensive ces derniers jours par les mêmes parties externes arabes et non arabes, qui ont fait pression pour adopter les décisions de retrait des armes et approuver les objectifs du document américain, et ont envoyé des correspondances directes et indirectes à certains niveaux responsables, avertissant explicitement des conséquences du recul, et poussant fortement à la mise en œuvre rapide de la décision gouvernementale de retirer les armes du Hezbollah, quels que soient les résultats.