Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, a mis en garde contre l'insuffisance des cadres réglementaires mondiaux pour l'intelligence artificielle, soulignant que la législation ne suit pas le rythme rapide des avancées technologiques dans ce domaine.

Lors de son discours aux réunions annuelles des conseils du FMI et de la Banque mondiale à Washington, Georgieva a déclaré : « La plupart des pays du monde manquent de cadres réglementaires pour les technologies de l'IA », soulignant que la rapidité du développement dans ce domaine « n'est pas accompagnée d'un progrès équivalent dans l'adoption de lois et l'établissement de normes éthiques pour le réguler ».

Elle a ajouté : « La révolution technologique menée par les technologies de l'IA est dominée par les économies avancées, les États-Unis détenant la plus grande part. »

Georgieva a indiqué que certains marchés émergents, comme la Chine, ont réalisé des progrès notables dans ce secteur, tandis que de nombreux pays en développement accusent un retard important, ce qui limite leur capacité à profiter du potentiel de cette révolution technologique.

La directrice générale du FMI a appelé les organisations internationales à tirer la sonnette d'alarme face aux risques potentiels et à travailler à l'élaboration de règles et de normes pour réguler ce domaine afin d'assurer un service équitable et sans danger pour l'humanité.