Le coach et planificateur financier Hussein Al-Harbi a déclaré à Al-Riyadh que la retraite n'est pas simplement la fin d'une carrière, mais une nouvelle étape souvent accompagnée de craintes connues sous le nom de « phobie de la retraite ». Il a expliqué que ces craintes proviennent d'une question fondamentale concernant la vie après l'arrêt du salaire, car de nombreux employés craignent de perdre leur rôle social, de s'isoler et de voir leur niveau de vie décliner. Certains associent la retraite à la fin de la contribution et à l'extinction de l'identité professionnelle.

Al-Harbi a souligné que des études mondiales et locales confirment que la véritable différence réside dans une planification financière précoce et la construction d'une bouée de sauvetage financière garantissant la stabilité après la retraite. Les statistiques internationales ont montré qu'environ la moitié des retraités regrettent de ne pas avoir commencé à épargner tôt, tandis que les études ont prouvé que ceux qui ont continué à investir après la retraite ont réussi à obtenir des rendements supplémentaires leur assurant un meilleur niveau de vie que les autres.

Des études saoudiennes, dont une de l'Université King Abdulaziz intitulée « Planification de la retraite en Arabie Saoudite », ont confirmé que l'absence de planification financière se traduit directement par une perte de stabilité financière après la retraite. Une autre étude de l'université intitulée « Renforcement de la culture de l'épargne selon la Vision 2030 » a montré que les défis psychologiques et sociaux affectent clairement les comportements d'épargne des individus dans la société saoudienne.

Al-Harbi a ajouté que la leçon la plus importante que chaque employé doit comprendre est que la planification financière précoce, l'épargne régulière et la diversification des sources de revenus peuvent transformer la retraite d'une étape d'anxiété et de peur en un nouveau départ doré, où le retraité vit une stabilité psychologique et financière, retrouve un sentiment d'identité et de contribution, et investit son temps dans des loisirs, du bénévolat ou la gestion de petits projets.

Concernant ce que l'on appelle la « phobie de la retraite », Al-Harbi a insisté sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un destin inévitable, mais d'un message motivant pour que les employés se préparent tôt à cette étape, affirmant que la préparation précoce transforme les années post-travail en une opportunité de profiter des plus belles périodes de la vie.