Retno Marsudi, envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l'eau, a déclaré que la "Semaine de l'eau du Caire" représente une contribution importante au dialogue mondial et une opportunité de fournir des réponses pratiques aux défis liés à l'eau, soulignant la nécessité d'activer et de partager l'innovation plutôt que de la marginaliser ou de la monopoliser.

Lors de l'ouverture de la huitième Semaine de l'eau du Caire, l'envoyée a identifié quatre points clés pour un partenariat conjoint efficace, en commençant par : Premièrement, le travail de terrain, où la semaine sert de plateforme réunissant l'Union européenne et l'Afrique, deux des régions les plus touchées par les défis liés à l'eau.

Elle a poursuivi : Par conséquent, la "Semaine de l'eau du Caire" doit se concentrer sur la transformation des engagements mondiaux en actions concrètes sur le terrain, réalisant ainsi le véritable objectif de la semaine.

Elle a souligné l'importance de centrer l'action sur l'humain, où la semaine doit voir la participation de diverses parties, non seulement les gouvernements et les organisations internationales, mais aussi le secteur privé et la société civile, afin de stimuler l'innovation dans les domaines de l'eau et du climat.

Au troisième point, elle a appelé à mobiliser un financement innovant pour combler le déficit d'investissement dans le secteur de l'eau avec des mécanismes plus intelligents, tels que les obligations vertes, les fonds d'eau résilients face au changement climatique et les mécanismes de financement mixte, permettant d'attirer tous les capitaux, publics et privés, en particulier au profit des communautés les plus nécessiteuses dans le monde.

Elle a confirmé l'importance de considérer l'eau comme un système intégré, où la "Semaine de l'eau du Caire" doit être vue comme une partie d'un système intégré visant à renforcer l'action mondiale dans le domaine de l'eau.

Dans ce contexte, l'envoyée a demandé que les résultats de la semaine contribuent à soutenir les préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur l'eau au Sénégal en 2026, la revue à mi-parcours de l'Agenda Afrique 2063 au Caire, le fonds des Nations Unies pour l'eau attendu pour septembre prochain, ainsi que d'autres initiatives internationales à venir.

Marsudi a renouvelé son engagement à travailler pour le succès de la semaine et à soutenir les efforts mondiaux visant à placer la question de l'eau au premier plan de l'agenda politique international, appelant à faire de la "Semaine de l'eau du Caire" non seulement une plateforme d'idées, mais un berceau pour les solutions innovantes dont le monde a besoin, pour l'Égypte, l'Afrique et la planète commune.