Mercredi, les pays voisins Irak et Iran ont tenu des pourparlers portant sur les moyens de renforcer leurs relations bilatérales, ainsi que sur les résultats des négociations de Téhéran avec la Troïka européenne concernant le programme nucléaire iranien.
Cela s'est déroulé lors de la réception par le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, du vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, à Bagdad, selon un communiqué du ministère irakien des Affaires étrangères.
Le ministère a déclaré que "la réunion a porté sur le cours des relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les renforcer au service des intérêts communs, en plus d'examiner les développements régionaux et internationaux actuels."
Fouad Hussein a affirmé la volonté de l'Irak de soutenir le dialogue et la compréhension afin de contribuer à renforcer la sécurité et la stabilité aux niveaux régional et international, selon le communiqué.
Khatibzadeh a présenté "un aperçu des conditions réelles de guerre lors de l'agression israélienne contre la République islamique (Iran), et de ses effets sur la politique et la société iraniennes."
Il a ajouté que ces conditions "ont conduit à une redéfinition des concepts de sécurité et militaires, ainsi qu'à une approche politique dans les relations internationales de l'Iran", sans plus de détails.
Le 13 juin dernier, Israël, avec le soutien des États-Unis, a lancé une agression contre l'Iran qui a duré 12 jours, ciblant des sites militaires et nucléaires, des installations civiles, ainsi que l'assassinat de commandants militaires et de scientifiques nucléaires.
L'Iran a riposté en ciblant des sites militaires et de renseignement israéliens avec des missiles balistiques et des drones, avant que Washington n'annonce un cessez-le-feu entre Tel-Aviv et Téhéran le 24 juin.
Les deux parties, irakienne et iranienne, ont également abordé "les résultats des négociations irano-européennes et le dialogue en cours avec les pays de la Troïka (Royaume-Uni, France et Allemagne)."
Israël, les États-Unis et des pays européens accusent l'Iran de chercher à produire des armes nucléaires, tandis que Téhéran affirme que son programme est destiné à des fins pacifiques, notamment la production d'électricité.
Israël est le seul pays de la région à posséder un arsenal nucléaire, non soumis à un contrôle international, et continue depuis des décennies d'occuper des terres en Palestine, en Syrie et au Liban.
Fin août dernier, l'Iran, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont tenu une série de pourparlers à Genève concernant le programme nucléaire iranien.
Plus tard ce mois-là, les trois pays européens ont décidé d'activer le mécanisme de "snapback" (reprise) inclus dans l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran, dont les États-Unis se sont retirés en 2018.
Ce mécanisme permet de réimposer des sanctions à l'Iran si une partie à l'accord en fait la demande, accord qui comprenait les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France) ainsi que l'Allemagne.
Avant l'agression israélienne contre l'Iran, Téhéran et Washington ont mené plusieurs séries de négociations indirectes concernant le programme nucléaire iranien.
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