Le Dr Hossam Abdel Ghaffar, porte-parole du ministère de la Santé et de la Population, a répondu aux cas où certains hôpitaux privés ne respectent pas la décision de fournir un traitement gratuit pour les urgences dans les 48 premières heures, affirmant que cette décision est un droit constitutionnel pour les citoyens, dont les coûts sont pris en charge par l’État, soit par un traitement à la charge de l’État, soit par l’assurance maladie.
Il a ajouté lors d’une interview télévisée dans l’émission “Masa’a DMC” avec la journaliste Dina Esmat, diffusée sur la chaîne DMC : « Nous ne pouvons pas généraliser que cela n’est pas appliqué, mais nous constatons une négligence et un laxisme de la part de certains hôpitaux dans la fourniture des services d’urgence sans faire payer le patient. »
Il a souligné que le ministère a publié une déclaration clarifiant aux hôpitaux et aux citoyens le droit de recevoir un traitement d’urgence jusqu’à la stabilisation de l’état.
Le ministère de la Santé définit une “urgence” comme “tout état médical aigu qui constitue une menace immédiate pour la vie d’une personne, l’un de ses organes ou ses fonctions corporelles, nécessitant une intervention immédiate pour prévenir la mort, un handicap permanent ou des complications graves.”
Il a ajouté que les cas d’urgence comprennent des conditions mettant la vie en danger telles que l’arrêt cardiaque ou respiratoire, les hémorragies sévères incontrôlées, l’effondrement circulatoire aigu, les conditions menaçant la perte d’un organe ou de sa fonction comme les AVC et les crises cardiaques, les blessures de la moelle épinière, la perte soudaine de la vue, ainsi que les accidents de voiture, l’étouffement ou la détresse respiratoire sévère, les intoxications aiguës, les brûlures graves, la perte de conscience et le coma.
Il a insisté sur le fait que le ministère prendra des mesures “dures, fermes et immédiates” incluant la fermeture des hôpitaux privés et le retrait des licences en cas de violation avérée dans les hôpitaux privés, tandis que pour les hôpitaux publics, les responsables seront soumis à une enquête immédiate avec la possibilité de renvoi au procureur général.
Il a appelé les citoyens à être partenaires dans l’application de la loi en signalant immédiatement tout hôpital refusant de fournir un service ou demandant un paiement via la ligne directe du ministère au numéro “105”.
Dans un communiqué mardi, le ministre de la Santé a déclaré que le ministère est fermement engagé à appliquer la décision du Premier ministre n° 1063 de 2014, qui garantit à chaque citoyen le droit de recevoir un traitement d’urgence gratuit dans les 48 premières heures dans tous les hôpitaux, publics ou privés, sans aucun frais et aux frais de l’État.
Il a souligné que demander un paiement dans un hôpital comme condition pour recevoir un traitement d’urgence constitue une violation flagrante du droit légal du citoyen, exhortant toute personne confrontée à cette situation à ne pas hésiter à contacter la ligne directe du ministère.
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