Israël, en particulier l'extrême droite dirigée par Netanyahu, a exploité la mauvaise évaluation du Hamas le 7 octobre et a détruit entièrement la bande de Gaza, des infrastructures aux logements, ne laissant aucune pierre ni personne intacte sous sa puissance militaire. Depuis la Seconde Guerre mondiale, aucune région n'a été détruite à hauteur de 90 %. Par exemple, 70 % de Berlin ont été détruits.

Le plan de Trump comprend 20 points, dont les plus importants sont l'arrêt de la guerre à Gaza, la non-annexion de la Cisjordanie, la création d'une nouvelle voie de paix et l'établissement d'un État palestinien aux frontières de 1967. Cela a été convenu par les dirigeants arabes avec le président américain Trump. Le monde a largement soutenu cette initiative basée sur la reconnaissance de l'État palestinien par 159 pays, menée par la France et l'Arabie saoudite, avec le soutien des pays arabes, en particulier ceux affectés par l'instabilité comme la Jordanie.

La mise en œuvre des termes de l'accord est une priorité pour l'administration américaine, en particulier le président Donald Trump, qui réfléchit plus rationnellement aux intérêts d'Israël que ses dirigeants. Israël garantit tous les termes de l'accord avec certains pays arabes agissant comme médiateurs, tels que l'Égypte et le Qatar. L'Égypte accueille une conférence internationale à Charm el-Cheikh, en présence de Trump, des dirigeants arabes et de certains leaders du monde islamique, afin de signer officiellement l'accord, lui conférant permanence et garantie complète d'application sans obstacles.

La première phase implique la libération des prisonniers et otages. La première violation par Israël concerne les détenus à perpétuité ; au lieu de libérer 250 selon l'accord, Israël veut en libérer 195. Le retrait à la ligne jaune sur les cartes est également prévu. L'administration américaine s'intéresse vivement à l'envoi de 200 soldats à la frontière israélienne avec Gaza pour surveiller le cessez-le-feu et apporter la paix au Moyen-Orient.

La crainte réside dans la deuxième phase, qui concerne le désarmement du Hamas. Il n'y a aucune garantie, surtout pour Netanyahu et le Hamas, qui craignent tous deux des retards de la part du Hamas après le départ de la police des rues des zones dont Israël s'est retiré. Le transfert de pouvoir pourrait rencontrer des problèmes. Les options du Hamas sont très limitées et ils doivent agir avec rationalité et réalisme après des pertes humaines dépassant 300 000 citoyens, dont des martyrs et des blessés.

L'objectif du président Trump lors de la conférence de Charm el-Cheikh était d'inviter le plus grand nombre possible de dirigeants régionaux, en coopération avec la présidence égyptienne, afin de se présenter comme l'homme de la paix qui a mis fin à un conflit de plus de 77 ans depuis 1948. Cela le met en avant mondialement comme le faiseur de paix résolvant ce différend, inscrivant cet accomplissement dans l'histoire après avoir manqué le prix Nobel de la paix.

La conférence est parrainée par l'Égypte et les États-Unis, avec plus de 20 chefs d'État invités par les organisateurs. Il ne s'agit pas seulement d'un accord sur Gaza, mais d'une tentative d'apporter la paix à la région et d'explorer une nouvelle voie pour mettre fin au conflit définitivement par la création d'un État palestinien indépendant. Bien que ce soit un long processus, cette conférence marque le véritable début d'un chemin sérieux vers une paix réelle et efficace, accordant au peuple palestinien le droit à l'autodétermination.

L'Égypte et de nombreux pays arabes cherchent à obtenir une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur deux points : documenter l'accord de Gaza pour protéger le rôle de l'État dans la deuxième phase et la reconstruction, et documenter le plan de Trump pour lui donner un caractère contraignant et une légitimité internationale, répondant à la prise de conscience mondiale concernant Gaza, réussissant le cessez-le-feu et empêchant le déplacement, ce qui est suffisant pour l'instant.