Le sénateur américain Lindsey Graham a appelé le Hamas à accepter le plan du président Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza, exprimant son espoir de voir un nouveau Moyen-Orient embrasser la normalisation entre Israël et les pays de la région.
Graham a écrit sur sa plateforme X : « J'espère vivement que le Hamas acceptera la proposition du président Trump pour mettre fin au conflit à Gaza, qui inclut la libération de tous les otages. »
Il a ajouté : « Quant à un nouveau Moyen-Orient embrassant la normalisation entre Israël et la région, j'espère que ce jour viendra. »
Graham a estimé que « la normalisation au Moyen-Orient ne sera pas possible avec la présence du Hezbollah », déclarant : « La normalisation au Moyen-Orient ne peut se faire qu'en écartant le Hezbollah de la table des négociations », ajoutant : « Le Moyen-Orient ne peut être normal avec le Hezbollah présent, car ce groupe est une organisation terroriste religieusement extrémiste, tachée du sang des Américains, et engagée à détruire Israël. »
Le sénateur américain a conclu son message en s'adressant aux pays de la région : « Si vous voulez la normalisation, désarmez le Hezbollah d'une manière ou d'une autre. »
Le président américain Donald Trump a annoncé, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, un plan global en 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza, appelé « Plan global Trump pour mettre fin au conflit à Gaza ».
Le plan prévoit un cessez-le-feu immédiat et un retrait progressif des forces israéliennes en échange de la libération de tous les otages, suivi de la libération des prisonniers palestiniens.
Le plan comprend également une reconstruction complète des infrastructures et des hôpitaux avec un soutien international, et Gaza sera gouvernée par un gouvernement de transition temporaire via un comité palestinien technocratique non politique, responsable de la gestion des services publics et des municipalités.
Le comité est composé de Palestiniens qualifiés et d'experts internationaux, sous la supervision du « Conseil de la paix » international présidé par Trump et d'autres dirigeants, avec une force de stabilisation internationale supervisant la sécurité et le désarmement des factions. Il prévoit également une amnistie pour les membres du Hamas souhaitant déposer les armes ou partir, et interdit au Hamas et aux autres factions de participer au gouvernement.
Selon la Maison Blanche, le plan ouvre la voie à la reconstruction économique de Gaza et à sa transformation en une zone sûre et prospère, ce qui pourrait éventuellement ouvrir la voie à l'autodétermination palestinienne.
Ce plan intervient après plus de deux ans depuis le déclenchement de la guerre en octobre 2023, qui a fait plus de 65 000 morts palestiniens, pour la plupart des civils selon le ministère de la Santé de Gaza, et a causé une destruction massive des infrastructures ainsi qu'une grave crise humanitaire.
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