Un dirigeant du Hamas a déclaré samedi que la libération de 48 otages, vivants et décédés, pour la plupart israéliens, à Gaza commencera lundi matin.

Osama Hamdan a déclaré à l'AFP dans une interview que « selon l'accord signé : l'échange de prisonniers commencera lundi matin comme convenu, et il n'y a pas de nouvelles informations à ce sujet ».

Il a ajouté que les membres des Brigades Al-Qassam, l'aile militaire du Hamas, n'ont pas informé la direction du mouvement de dispositions procédurales pour la remise des otages, « y compris la question de la localisation ».

Il a expliqué que « jusqu'à présent, les choses ne sont pas finalisées et il y a certains noms pour lesquels Israël ne répond pas concernant leur libération ».

Il a confirmé que les listes devaient être finalisées samedi soir ou dimanche matin.

Passage de Rafah

Hamdan a également indiqué que cinq points d'entrée pour l'aide devraient être ouverts dans le cadre de l'accord, notant que le passage de Rafah entre Gaza et l'Égypte sera rouvert « pour les individus dans les deux sens mercredi prochain ».

L'Italie avait annoncé que le passage de Rafah serait rouvert mardi sous la supervision de la Mission d'assistance aux frontières de l'Union européenne avec la participation des forces de police d'Italie, d'Espagne et de France.

Conditions de la première phase de l'accord

La première phase de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas prévoit l'échange des 47 otages restants à Gaza sur les 251 détenus lors de l'attaque du 7 octobre 2023, ainsi que les restes d'un otage détenu depuis 2014, en échange de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes d'ici 9h00 GMT lundi, selon l'AFP.

Israël libérera 250 prisonniers palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité et 1700 détenus de Gaza détenus depuis le début de la guerre.

Le ministère israélien de la Justice a publié vendredi une liste détaillée des 250 prisonniers devant être libérés, mais cette liste ne comprenait pas plusieurs dirigeants palestiniens de premier plan dont le Hamas a demandé la libération, tels que le dirigeant du Fatah Marwan Barghouti, le secrétaire général du Front populaire Ahmed Saadat, ainsi que le dirigeant du Hamas Hassan Salama.