Plusieurs dirigeants mondiaux ont exprimé leur joie suite à l'annonce d'un accord de paix entre Israël et le Hamas au complexe touristique de Charm el-Cheikh, une étape qualifiée d'"historique" pour mettre fin à plus de deux ans de guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 67 000 morts, principalement des civils, femmes et enfants, et causé une destruction massive des infrastructures ainsi qu'une crise humanitaire sans précédent.

L'accord est intervenu à l'issue du troisième jour de négociations indirectes organisées au complexe de Charm el-Cheikh, constituant la première phase du plan de paix annoncé par le président américain Donald Trump.

L'accord prévoit la libération immédiate de tous les 48 détenus détenus par le Hamas à Gaza, en échange de la libération par Israël d'un certain nombre de prisonniers palestiniens, ainsi que le retrait des forces israéliennes vers des lignes convenues, ouvrant la voie à un cessez-le-feu global et permanent.

À Washington, le président Trump a annoncé l'accord via un message sur sa plateforme "Truth Social", le qualifiant de "grande étape vers une paix durable au Moyen-Orient", remerciant l'Égypte, le Qatar et la Turquie pour leur rôle actif dans cette "percée diplomatique".

À Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué l'accord dans un message sur "X", soulignant que "toutes les parties doivent respecter pleinement les termes de l'accord, garantir la libération en toute sécurité de tous les otages et établir un cessez-le-feu permanent". Elle a ajouté : "Il est temps de mettre fin à la souffrance. L'Union européenne continuera de soutenir l'acheminement rapide et sûr de l'aide humanitaire à Gaza et sera prête à aider à la reconstruction lorsque le moment sera venu." Ursula von der Leyen a également exprimé sa gratitude au président Trump et aux trois pays médiateurs pour leurs efforts.

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a salué l'accord, appelant toutes les parties à respecter pleinement ses termes, déclarant : "Tous les otages doivent être libérés avec dignité, un cessez-le-feu permanent doit être assuré. Les combats doivent cesser définitivement, et l'aide humanitaire ainsi que les biens commerciaux essentiels doivent entrer à Gaza sans entrave ; la souffrance doit cesser."

Guterres a confirmé que "l'ampleur de la catastrophe humanitaire à Gaza est indescriptible", expliquant que la guerre a fait plus de 67 000 morts et des dizaines de milliers de blessés, ainsi que des millions de déplacés vivant dans des conditions tragiques en raison de l'effondrement des services de base. Il a promis que l'ONU soutiendra la mise en œuvre de l'accord et intensifiera l'aide humanitaire dans la région.

À Rome, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a qualifié l'accord de "nouvelle exceptionnelle", louant les "efforts inlassables" du président Trump pour mettre fin au conflit à Gaza.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a salué l'accord mais a souligné que "le vrai travail commence maintenant pour garantir une paix durable", appelant à un "dialogue sincère, à l'aide aux civils et à la vision d'un avenir pour éviter la répétition des tragédies."

À Paris, le président français Emmanuel Macron a exprimé un "grand espoir" pour les Palestiniens, les otages et leurs familles, déclarant : "Cet accord doit représenter la fin de la guerre et le début d'une solution politique durable. La France est prête à contribuer à cette voie et en discutera avec nos partenaires internationaux."

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que la nouvelle était "un moment de soulagement profond ressenti par les peuples du monde entier", remerciant l'Égypte, le Qatar et la Turquie pour leurs "efforts diplomatiques continus." Il a appelé toutes les parties à "respecter pleinement leurs engagements", affirmant que la Grande-Bretagne "restera engagée pour soutenir les mesures immédiates garantissant la mise en œuvre du plan Trump."

Au Canada, le Premier ministre Mark Carney a félicité le président américain pour son "leadership décisif", saluant le rôle des pays médiateurs. Il a déclaré dans un message sur "X" : "Après des années de souffrances intenses, la paix est enfin possible."

En Australie, le Premier ministre Anthony Albanese a salué l'accord, appelant toutes les parties à s'engager pleinement dans le plan et à le mettre en œuvre, soulignant que "le chemin de Gaza vers la reprise et la paix est long, et l'Australie contribuera aux efforts de reconstruction et de stabilisation."

Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a également exprimé la bienvenue de son pays aux progrès réalisés lors des pourparlers de Charm el-Cheikh, affirmant "une solidarité totale" avec le peuple palestinien dans sa "quête de justice, de dignité et de construction d'un État indépendant", appelant toutes les parties à œuvrer pour "une paix globale et durable."

Les estimations de l'ONU indiquent que la reconstruction de la bande de Gaza nécessitera de nombreuses années et des centaines de milliards de dollars, étant donné que plus de 70 % des logements et des installations économiques ont été détruits, et que les infrastructures de base telles que l'électricité, l'eau et les systèmes d'égouts sont presque complètement arrêtées.

Les observateurs considèrent cet accord comme un changement de l'humeur internationale reflétant le désir des peuples de mettre fin au cycle de violence et de commencer un véritable processus de paix au Moyen-Orient. La communauté internationale, à travers les réactions continues, confirme que cet accord représente un moment historique qui pourrait ouvrir la porte à un règlement politique global, redonnant espoir aux Palestiniens et aux Israéliens et mettant fin à l'un des conflits les plus sanglants du XXIe siècle.

Des célébrations symboliques ont été observées dans de nombreux pays, notamment l'illumination de monuments emblématiques aux couleurs du drapeau palestinien, tandis que des organisations humanitaires et religieuses dans le monde entier ont salué ce qu'elles considèrent comme une "dernière chance de sauver des vies et de redonner espoir à la région."

Par ailleurs, les organisations internationales de secours ont appelé à traduire l'accord en actions immédiates pour un cessez-le-feu permanent, la levée du siège et la facilitation de l'entrée de l'aide à Gaza, soulignant que "le soulagement mondial ne sera complet qu'avec la justice pour les civils et la garantie que la tragédie ne se répète pas."