Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Eslami, a annoncé la tenue prochaine d'une troisième réunion entre le ministère iranien des Affaires étrangères et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour discuter du dossier nucléaire de Téhéran.

Eslami a déclaré à l'agence de presse Tasnim que cette réunion s'inscrit dans le cadre des discussions en cours sur les mécanismes d'inspection et de supervision des activités nucléaires.

Il a expliqué que la récente inspection à la centrale nucléaire de Bushehr a été effectuée conformément à la loi du parlement iranien et avec l'autorisation du Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale, avec la présence de deux inspecteurs internationaux supervisant le remplacement du combustible avant leur départ.

Eslami a critiqué ce qu'il a qualifié d'"influence du système hégémonique" sur la gestion de l'AIEA, soulignant que "le problème principal réside dans la personnalité du directeur général".

Il a également affirmé que les lois internationales sont claires et basées sur la Charte des Nations Unies, mais que ce qui se passe est une "application sélective et des doubles standards".

Concernant le "mécanisme de déclenchement", Eslami a souligné que cette question n'est pas nouvelle et que l'Iran l'avait anticipée, ajoutant : "Nos ennemis cherchent toujours des prétextes pour faire pression sur le peuple iranien, mais leur objectif de soumettre le pays a échoué malgré les sanctions."