Les pays de l'Union européenne commencent aujourd'hui, dimanche, à appliquer le nouveau système d'entrée et de sortie (EES), qui exige l'enregistrement des données du passeport et des informations biométriques (photo et empreintes digitales) lors de la première entrée à un point de passage frontalier de l'UE.

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, via son compte officiel sur X, a appelé les voyageurs citoyens des Émirats à en tenir compte, précisant que les titulaires de passeports diplomatiques sont exemptés de cette procédure.

Depuis mai 2015, les Émirats sont le premier pays arabe à bénéficier d'une exemption de visa pour la zone Schengen, permettant à leurs citoyens détenteurs de passeports diplomatiques, spéciaux, de mission et ordinaires de voyager dans les pays européens pour une durée totale de six mois par an, sans dépasser 90 jours par visite.

Le site officiel du système ETIAS, chargé des informations et autorisations de voyage européennes, indique que le nouveau système exige des visiteurs hors UE l'enregistrement de leurs empreintes digitales et de leur photo faciale lors de leur entrée dans la zone Schengen sans passeport.

La nouvelle base de données biométriques au niveau de l'UE remplacera progressivement les tampons manuels sur les passeports et suivra numériquement les déplacements des voyageurs à travers 29 pays.

Le système EES doit être pleinement opérationnel d'ici le 10 avril 2026. Les voyageurs hors UE et hors zone Schengen devront scanner leur passeport, fournir leurs empreintes digitales et une photo faciale lors de leur première arrivée. Ces données seront conservées pendant trois ans, créant un dossier numérique lié à l'identité de chaque voyageur et à son passeport.

Le site précise que les enfants de moins de 12 ans doivent toujours s'enregistrer, mais seulement fournir une photo, et qu'il n'y a pas de frais pour l'inscription au système EES.

La Commission européenne a déclaré que le système vise à moderniser la gestion des frontières, renforcer la sécurité et détecter les dépassements de séjour en suivant automatiquement la limite de 90 jours de séjour sans visa sur une période de 180 jours. Il remplace également le tampon manuel sur les passeports.

Le système couvre tous les voyageurs hors UE entrant dans la zone Schengen, qui comprend 25 pays de l'UE ainsi que l'Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein. L'Irlande et Chypre n'en font pas partie et continueront à utiliser des contrôles manuels des passeports.

Le site indique que les personnes des pays exemptés de visa — y compris le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, le Japon et l'Australie — doivent compléter l'enregistrement EES lors de leur première entrée dans la zone Schengen après le début de son application.

Pour les voyageurs fréquents, le système vise à accélérer les futurs voyages ; après l'enregistrement initial, les passages suivants ne nécessiteront que la reconnaissance faciale au lieu de répéter tout le processus. Des points d'enregistrement EES seront créés dans tous les aéroports internationaux, ports maritimes et principales frontières terrestres entrant dans Schengen.

Le passeport des Émirats arabes unis a maintenu sa position de passeport le plus puissant au monde, selon l'indice Passport Index d'Arton Capital, une société mondiale de conseil financier. Ce système interactif classe la puissance des passeports de 198 pays dans le monde.

Selon la dernière mise à jour, le passeport des Émirats permet actuellement à son titulaire de voyager dans 179 pays sans visa préalable, soit plus de 90 % des pays du monde répertoriés dans l'indice. Ce classement se base sur le nombre de destinations accessibles sans visa préalable ou avec visa à l'arrivée.

Le passeport des Émirats a occupé la première place en tant que passeport le plus puissant depuis le 1er décembre 2018, l'a retrouvée en 2021 et a renforcé sa position depuis.

Le passeport des Émirats offre de nombreux avantages et retombées positives à ses citoyens, facilitant les déplacements dans le monde pour le tourisme, l'éducation ou les soins médicaux, ainsi que des avantages économiques, développementaux et humanitaires en facilitant les échanges commerciaux et les investissements pour les individus et les entreprises.