Selon le réseau, les États-Unis avaient accordé ce statut légal à ces migrants en 2021, mais il est désormais réexaminé par l'administration actuelle, qui avait déjà mis fin à un programme similaire touchant plus de 350 000 Vénézuéliens, mettant l'avenir de centaines de milliers de migrants en péril.

En commentant la décision, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, a déclaré que la poursuite du programme "ne serait pas dans l'intérêt du pays", qualifiant le statut de protection temporaire de "véritable aimant pour l'immigration illégale".

En mars dernier, Trump a émis une déclaration pour activer le "Alien Enemies Act" de 1798, qui permet l'expulsion des étrangers en cas de "toute invasion ou incursion hostile", dans le but d'accélérer les procédures d'expulsion.

Trump a alors déclaré qu'il était nécessaire d'activer la loi dans les affaires liées aux Vénézuéliens soupçonnés d'appartenir au gang "Tren de Aragua", connu pour sa grande dangerosité, ainsi qu'à d'autres gangs, en raison de "l'immigration illégale massive".

De son côté, le Venezuela a annoncé rejeter les politiques de l'administration Trump envers ses citoyens, les jugeant illégales et "contraires aux droits de l'homme".

Les autorités vénézuéliennes, les militants des droits de l'homme et les familles des détenus confirment que ces migrants expulsés, ou du moins la plupart d'entre eux, n'ont aucun lien avec les gangs.

Il convient de noter que le programme TPS (Statut de Protection Temporaire) accorde aux migrants des pays en crise politique ou humanitaire le droit de résidence temporaire et de travail aux États-Unis, les exemptant d'expulsion jusqu'à la fin des conditions d'urgence dans leurs pays.