"Les bénéfices de l'entreprise de mon mari sont estimés à des millions de livres égyptiennes, mais depuis notre séparation, il n'a pas dépensé un seul sou pour nos trois enfants, me faisant chanter pour que j'accepte ses infidélités répétées." Ces mots ont été prononcés par une épouse devant le tribunal de la famille du Nouveau Caire, après avoir demandé le divorce pour préjudice et l'emprisonnement de son mari à cause des pensions alimentaires impayées s'élevant à 400 000 livres égyptiennes, suite à des enquêtes révélant ses revenus estimés à des millions.

La femme a déclaré : "Mon mari m'a poursuivie avec des insultes et des diffamations pour me forcer à céder à son comportement fou, continuant à me faire du chantage et à m'humilier, ce qui m'a poussée à demander le divorce. Il a essayé de retenir mes enfants, et lorsque j'ai obtenu leur garde, il a refusé de subvenir à leurs besoins pour me forcer à revenir vers lui, et il avait l'habitude de nous donner des dépenses dérisoires depuis le début des conflits conjugaux entre nous."

La femme a confirmé dans sa plainte devant le tribunal de la famille : "J'ai vécu un enfer à cause du comportement de mon mari, de son entêtement, de sa folie et de ses menaces à mon égard, ainsi que de sa plainte pour prouver ma désobéissance afin de me retirer mes droits légaux, et de me causer un préjudice moral et matériel, après avoir quitté sa maison et refusé de subvenir aux besoins de ses enfants, en raison de mon objection à sa mauvaise conduite."

Il convient de mentionner que la loi sur le statut personnel stipule que la pension alimentaire des mineurs incombe à leur père jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge légal pour subvenir à leurs besoins, à condition qu'il soit prouvé qu'il est capable de payer ce qui est ordonné, par tous les moyens de preuve, y compris les enquêtes administratives et les témoignages.