Le député Sami Sous, membre de la Chambre des représentants pour le parti Avenir de la Nation, a salué le discours important prononcé aujourd'hui par le président Abdel Fattah Al-Sissi lors de la séance inaugurale de la "8e Semaine de l'eau du Caire", qui a présenté une vision globale de la gestion des ressources en eau et des messages décisifs concernant le respect des droits égyptiens sur les eaux du Nil, soulignant que la sécurité hydrique est une question existentielle non négociable. Il a expliqué que le président a établi, à travers son discours, une feuille de route claire pour traiter les questions d'eau à l'échelle mondiale et régionale, renforçant la coopération et faisant face aux défis croissants.

Dans une déclaration aujourd'hui, Sous a indiqué que le président Al-Sissi a clairement abordé les défis mondiaux liés à la rareté de l'eau et aux conséquences des changements climatiques, insistant sur l'importance des efforts internationaux conjoints pour trouver des solutions innovantes et durables garantissant le droit humain à l'eau potable, en tant que droit fondamental de l'homme et pilier du développement durable. Cela reflète la vision équilibrée de l'Égypte combinant développement et préservation des ressources naturelles.

Le député a ajouté que le président a passé en revue les grands projets nationaux que l'Égypte met en œuvre pour une gestion intégrée de l'eau, comprenant la création d'usines de traitement et la réutilisation des eaux usées agricoles telles que Bahr El-Baqar et le Nouveau Delta, ainsi que la réhabilitation des réseaux d'irrigation, l'expansion des systèmes d'irrigation modernes et la protection des côtes égyptiennes contre les effets du changement climatique. Ces efforts incarnent la volonté de l'État d'assurer une sécurité hydrique et alimentaire durable, de soutenir les plans d'expansion agricole et d'améliorer la qualité de vie des citoyens.

Sous a salué les efforts sincères de l'Égypte annoncés par le président pour soutenir les frères africains et les aider à faire face aux défis liés à l'eau grâce à d'importants projets de développement tels que le forage de puits d'eau souterraine alimentés à l'énergie solaire, la création d'installations de collecte des eaux de pluie, le développement de centres de prévision et d'alerte précoce, ainsi que des programmes de formation pour renforcer les capacités des cadres africains au "Centre africain de formation sur l'eau et l'adaptation au climat". Il a affirmé que ces initiatives reflètent la croyance de l'Égypte en l'unité du destin africain et que la justice hydrique ne peut être réalisée que par la coopération et l'intégration entre les pays du continent.

Le député a conclu sa déclaration en soulignant que le discours du président comprenait une position claire sur le comportement de l'Éthiopie dans la gestion du barrage, insistant sur le fait que l'Égypte rejette toute action unilatérale sur le Nil qui porterait atteinte à ses droits en matière d'eau ou menacerait la stabilité régionale. Il a confirmé que la coopération équitable et le respect du droit international sont les moyens d'assurer la sécurité hydrique et le développement commun, ajoutant que le président a précisé que la gestion non contrôlée du barrage par l'Éthiopie a causé des dommages aux pays en aval, confirmant la position de l'Égypte appelant à un accord juridique contraignant régissant l'exploitation du barrage et protégeant les intérêts de toutes les parties.