L’agence mondiale de notation Standard & Poor’s a annoncé la revalorisation de la note de crédit de l’Égypte à B avec une perspective stable, marquant un changement qualitatif dans la perception des institutions internationales de l’économie égyptienne après une série de réformes profondes mises en œuvre par l’État pour atteindre la stabilité financière et monétaire.

Cette décision constitue un nouveau vote de confiance reflétant le succès du gouvernement dans la gestion de la dette publique, du budget et du taux de change, ainsi que sa capacité à s’adapter aux changements économiques mondiaux.

Plusieurs députés et experts ont confirmé que cette étape signale un fort retour de confiance dans l’économie égyptienne, ouvrant la voie à une augmentation des investissements et à l’amélioration de la notation financière du pays sur les marchés mondiaux.

Déclarations des députés et experts

Le Dr Ayman Mohsen, membre du Parlement, a déclaré que la montée en catégorie à B avec une perspective stable est une reconnaissance internationale du succès de l’Égypte dans la mise en œuvre de son programme global de réformes financières et économiques. Il a souligné que cette décision couronne les efforts du gouvernement pour atteindre la stabilité monétaire et financière et renforcer la confiance dans l’économie nationale.

Mohsen a expliqué que les éloges de l’agence pour avoir atteint un excédent primaire d’environ 3,5 % du PIB au cours de l’exercice 2024/2025 sont une preuve claire de la forte gestion financière du gouvernement et de son engagement strict envers la discipline budgétaire malgré les défis géopolitiques et économiques mondiaux.

Le député a noté que les mesures audacieuses prises par la Banque centrale d’Égypte, notamment le passage à un système de taux de change flexible, ont clairement commencé à porter leurs fruits en renforçant la compétitivité, en attirant davantage d’investissements directs étrangers et en stimulant des secteurs vitaux tels que le tourisme et les transferts des Égyptiens à l’étranger, ce qui a eu un impact positif sur la balance des paiements et amélioré la position économique extérieure de l’Égypte.

Mohsen a ajouté que la perspective stable accordée par Standard & Poor’s reflète la conviction des grandes institutions internationales dans la robustesse de l’économie égyptienne et sa capacité à équilibrer les objectifs de croissance économique avec la réduction des déficits budgétaires et des niveaux de dette publique, ce qui renforce la confiance des investisseurs et des institutions financières mondiales dans l’environnement d’investissement égyptien.

Il a poursuivi en disant que le principal défi à venir est de réduire le coût du service de la dette publique et d’allonger ses échéances pour alléger la pression sur le budget général. Il a confirmé que le gouvernement suit une vision claire à cet égard en élargissant les outils de financement à long terme, en améliorant l’efficacité des dépenses publiques et en poursuivant les efforts pour stimuler les secteurs productifs et exportateurs afin de créer une croissance économique réelle et durable.

Mohsen a souligné que les résultats positifs obtenus dans la notation de crédit de l’Égypte devraient fortement motiver la poursuite des réformes structurelles et économiques et l’élargissement du rôle du secteur privé en tant que partenaire clé du développement, contribuant à augmenter les taux de croissance et à améliorer le niveau de vie des Égyptiens à moyen et long terme.

De même, l’ingénieur Hazem El-Gendy, membre du Sénat, a déclaré que la montée en catégorie de l’Égypte à B avec une perspective stable représente un développement qualitatif dans le parcours de l’économie nationale et reflète le succès du pays à restaurer la confiance des institutions financières internationales après une période de graves défis économiques mondiaux. Il a noté que cette décision porte des implications politiques et économiques profondes, car elle constitue une reconnaissance internationale du sérieux de l’Égypte dans la mise en œuvre de réformes complètes et continues équilibrant les exigences de croissance et le soutien aux populations les plus vulnérables, tout en assurant la discipline budgétaire et la réduction du déficit.

El-Gendy a souligné que les éloges de l’agence pour les réformes menées au cours des 18 derniers mois reflètent les fruits des politiques adoptées par le président Abdel Fattah El-Sissi, notamment en politique monétaire par le passage à un système de taux de change flexible, ou en politique budgétaire par la réalisation d’un excédent primaire de 3,5 % du PIB pour l’exercice 2024/2025. Il a affirmé que ces résultats n’auraient pas été possibles sans une coordination complète entre le gouvernement et la Banque centrale.

Le sénateur a ajouté que l’amélioration de la notation de crédit aura un impact positif sur plusieurs axes, notamment la réduction du coût de l’emprunt extérieur et l’amélioration des conditions de financement international, ce qui donnera à l’économie égyptienne une plus grande marge de manœuvre pour réaliser des projets de développement et d’infrastructure. Cela renforcera également la confiance des investisseurs étrangers et stimulera les flux d’investissements directs vers le marché local.

Il a noté que la montée en catégorie est un signe que les indicateurs macroéconomiques tendent vers la stabilité, notamment avec l’amélioration de la balance des paiements, l’augmentation des recettes touristiques, des transferts des Égyptiens à l’étranger et la hausse des exportations de biens et services, ce qui prouve que l’économie égyptienne commence à retrouver son équilibre réel après une période de pressions extérieures.

Ing. El-Gendy a insisté sur la nécessité de tirer parti de cette notation positive en poursuivant les réformes structurelles, en améliorant l’environnement des affaires, en simplifiant les procédures pour les investisseurs et en élargissant le partenariat avec le secteur privé en tant que partenaire fondamental du développement économique durable. Il a confirmé que la prochaine étape nécessite de concentrer les efforts sur la résolution des défis signalés dans le rapport, notamment la réduction du fardeau du service de la dette publique, l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques et l’expansion des outils de financement à long terme.

Il a noté que le succès de l’Égypte dans la gestion de ces dossiers augmentera les chances d’une nouvelle revalorisation de la note dans le futur. Il a souligné que l’Égypte récolte désormais les fruits d’un véritable parcours de réforme commencé il y a des années, qui nécessite de continuer avec la même rigueur pour préserver les acquis, transformer ces progrès en améliorations tangibles du niveau de vie des citoyens, créer de nouveaux emplois et renforcer la capacité de l’économie à faire face aux crises mondiales.

Par ailleurs, l’ingénieur Mohamed Abdel Hamid, président de la commission d’investissement au secrétariat du parti du Congrès au Caire, a confirmé que la montée en catégorie de l’Égypte de "B-" à "B" par Standard & Poor’s reflète le succès des réformes économiques menées par le président Abdel Fattah El-Sissi et confirme le rétablissement de la confiance internationale dans l’économie égyptienne.

Il a expliqué que le passage à un taux de change flexible a contribué à augmenter les flux d’investissement, le tourisme et les transferts des Égyptiens à l’étranger, ce qui a eu un impact positif sur la balance des paiements et la stabilité du marché. Il a souligné que la réalisation d’un excédent primaire de 3,5 % reflète l’engagement du gouvernement envers la discipline budgétaire.

Abdel Hamid a ajouté que la perspective stable confirme que l’économie égyptienne suit la bonne voie malgré les défis, et que la montée en catégorie ouvre de nouvelles perspectives pour attirer les investissements étrangers et renforce la position de l’Égypte comme l’un des marchés prometteurs de la région.