Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a critiqué les démarches de certains pays occidentaux visant à reconnaître un État palestinien, affirmant que Washington les avait préalablement avertis qu'Israël pourrait répondre par une annexion de la Cisjordanie.
Lors d'une conférence de presse en Équateur, Rubio a déclaré qu'il ne commenterait pas les débats politiques israéliens en cours sur l'annexion de la Cisjordanie, mais a souligné que les développements étaient entièrement prévisibles.
Il a expliqué que Washington avait informé ces pays avant toute reconnaissance potentielle que l'État palestinien ne verrait pas le jour par des conférences de presse ou des décisions unilatérales, mais par des négociations directes, avertissant que ces démarches pourraient provoquer des mesures réciproques et entraver les efforts de cessez-le-feu à Gaza.
Rubio a affirmé que le renforcement de la position de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie avait encouragé le Hamas à Gaza, notant que le jour où la France a annoncé sa position sur l'État palestinien, le Hamas s'est retiré de la table des négociations.
Cependant, des diplomates arabes ont indiqué au Times of Israel que le Hamas avait déjà présenté sa position quelques heures avant l'annonce de Paris, et que le refus venait d'Israël et des États-Unis.
Le président français Emmanuel Macron a appelé à un sommet de l'ONU le 22 septembre, annonçant que son pays reconnaîtrait officiellement un État palestinien, exprimant son mécontentement face à la détérioration de la situation humanitaire à Gaza et à l'intransigeance du gouvernement israélien.
Dans le même contexte, le ministre israélien des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich a appelé à annexer de larges parties de la Cisjordanie afin de "enterrer l'idée d'un État palestinien", après que des pays comme la Belgique, le Canada et l'Australie ont rejoint l'initiative française.
Les Émirats arabes unis, qui ont signé les accords d'Abraham avec Israël en 2020, ont rapidement averti que toute démarche vers l'annexion représente une "ligne rouge" qui pourrait sérieusement compromettre l'accord.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa'ar a exhorté son homologue français Jean-Yves Le Drian à revenir sur le plan parisien, affirmant que le président français ne serait pas le bienvenu en Israël tant que cette mesure resterait à l'ordre du jour.
La chaîne hébraïque Kan a rapporté que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conditionné la visite de Macron en Israël à l'annulation de la reconnaissance, une demande rejetée par le président français.
Face à la montée des critiques internationales, Macron a annoncé que la France poursuivrait la reconnaissance d'un État palestinien lors des réunions de l'ONU en septembre, ce qui a encouragé de nombreux pays occidentaux à suivre cette voie.
Source : "Times of Israel"
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