Le Moyen-Orient a grand besoin de paix menant à sa stabilité, surtout dans un contexte régional et international cherchant cette opportunité après plus de sept décennies de menaces, conflits et crises.

Il y a actuellement un optimisme international non seulement pour mettre fin aux plus longues guerres du monde, mais aussi pour établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, reconnu par 158 des 193 États membres de l'ONU.

Ceci est un indicateur important qui aura un impact significatif sur les efforts en cours pour mettre fin à la guerre de Gaza, qui a récemment marqué deux ans depuis son déclenchement le 7 octobre 2023.

La paix recherchée par les pays de la région, en particulier les États du Golfe, est qu'aucune partie ne brandisse la menace militaire ou nucléaire contre les autres, ni que quelqu'un cherche à exploiter politiquement la cause palestinienne, ce qui malheureusement est fréquent dans notre région.

La reconnaissance par la France — pays européen indépendant dans sa politique étrangère depuis l'époque de son président immortel Charles de Gaulle — de l'État palestinien a donné un élan moral aux autres pays européens pour suivre cette voie.

L'entrée forte et inédite de la Chine dans la condamnation de l'arrogance israélienne à l'ONU, après l'attaque contre le Qatar, suggère que les pays de la région, en particulier les États du Golfe, travaillent à corriger la trajectoire internationale dans la région pour servir leur sécurité et stabilité. Ils affirment qu'ils ne permettront pas que leur avenir soit pris en otage par un allié partial soutenant une partie qui menace la stabilité régionale. Cette tâche peut être difficile mais réalisable à long terme avec des efforts diplomatiques que les pays du Golfe maîtrisent, y compris des outils influents dans les décisions internationales tels que l'économie et les investissements.

La popularité mondiale du plan de paix américain peut également être vue sous l'angle du soutien du Golfe, car l'acteur diplomatique actif dans la région arabe actuellement est les États du Golfe, compte tenu de leurs nouveaux outils de pression.

De plus, l'ancien président Trump se prépare à remporter le prix Nobel de la paix, dont le lauréat devrait être annoncé aujourd'hui, le 10 octobre. Par conséquent, son sérieux dans le soutien à ce plan de paix peut être temporaire, mais ce qui importe pour la région, c'est que la question n'est plus uniquement dans "le panier américain." Ainsi, l'administration de la Maison Blanche doit établir des relations alternatives dans ses relations avec Israël et son gouvernement de droite, d'autant plus que toutes les conditions politiques sont réunies pour impliquer les pays de la région. Alors, le succès de Trump ne se limitera pas à remporter le prix Nobel, mais aussi à réaliser la paix dans la région et dans le monde à travers cette crise complexe, ce qui en soi sera un accomplissement historique qui lui sera attribué.