Le journal israélien "Israel Hayom" a rapporté que le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a préparé un plan pour punir les participants à la Flottille de la Résistance, qui doit partir de Barcelone prochainement pour briser le blocus de Gaza.

Ben-Gvir doit présenter son plan lors d'une discussion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Selon le journal, le plan comprend la confiscation immédiate des navires participant à la rupture du blocus et leur transfert à la propriété de la police israélienne.

Le plan prévoit également l'emprisonnement des militants dans des conditions similaires à celles des prisonniers de sécurité dans les prisons de Ketziot et Damon, pour une longue durée.

La "Flottille mondiale de la Résistance" est partie aujourd'hui, dimanche, du port de Barcelone, transportant de l'aide humanitaire et des militants, dans une tentative de briser le blocus imposé par l'occupation israélienne sur la bande de Gaza.

La flottille comprend des militants de 50 pays, des députés européens et des personnalités publiques.

Le correspondant d'Al Jazeera a indiqué que la flottille est partie après plusieurs jours de préparatifs continus pour collecter les fonds nécessaires à la fourniture de matériel médical et humanitaire, pour un voyage d'environ deux semaines vers les côtes de Gaza.

Les participants et les sympathisants de différentes nationalités ont fait don du coût des navires participants et les ont préparés pour la navigation.

Lors d'une conférence de presse, les participants ont souligné que leur action n'est pas une démonstration, mais une campagne de solidarité visant à aider les habitants de Gaza, qui subissent une guerre d'extermination menée par Israël.

Le porte-parole de la "Flottille mondiale de la Résistance", Saif Abu Kashk, a déclaré que leur mouvement est motivé par les crimes commis par l'occupation israélienne contre les Palestiniens à Gaza et sa volonté de les déporter, affirmant que leur démarche est une mission non violente visant à ouvrir un corridor pour l'aide humanitaire à Gaza.

Il a expliqué que Barcelone a été choisie car elle est une référence de solidarité avec les Palestiniens depuis des années.