Le Dr Hassan Salama, professeur de sciences politiques, a salué l'accord de cessez-le-feu conclu à Gaza, le qualifiant de « grande réussite politique et diplomatique et moment historique décisif » qui n'aurait pas eu lieu sans les efforts continus de l'Égypte.

Lors d'une interview téléphonique sur la chaîne Extra News, Salama a expliqué que ce succès est un « coup de maître » en faveur de la cause palestinienne, reflétant la sagesse, la clairvoyance et le calme de la direction politique égyptienne qui a su gérer la crise dans les circonstances régionales les plus difficiles. Il a affirmé que l'Égypte a une fois de plus prouvé qu'elle est la « balance » de la région et un artisan de paix grâce à un travail assidu et sincère, loin des démonstrations médiatiques.

Salama a ajouté que le rôle égyptien a été décisif dans la réalisation de cet accomplissement en présentant des propositions réalistes pour arrêter les effusions de sang et établir des trêves, ce qui a abouti à l'arrêt de l'agression qui a causé d'énormes destructions et des dizaines de milliers de martyrs et de blessés. L'Égypte a également réussi à arrêter le plan de déplacement des Palestiniens, une étape qu'il a qualifiée de grande avancée positive. Il a souligné que cet accord ouvre la voie à un long processus qui se terminera par la solution à deux États et la création d'un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale.

Concernant les facteurs qui ont contribué à la conclusion de l'accord à ce moment, Salama a attribué le mérite à deux facteurs principaux : la persévérance et la détermination officielles égyptiennes, et la résistance palestinienne soutenue par l'Égypte, notamment par l'aide humanitaire.

Il a expliqué que le contexte régional et international changeant, ainsi que le fort élan arabe rejetant l'agression, ont constitué une pression importante sur Israël. L'Égypte a également réussi à changer l'opinion publique mondiale, ce qui s'est reflété dans le vote de l'Assemblée générale des Nations Unies en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien, ajoutant une pression supplémentaire, ainsi que les manifestations internes en Israël réclamant le retour des détenus.