L’élection du savant égyptien Dr Khaled El-Anany au poste de Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) constitue un jalon historique dans la présence de l’Égypte sur la scène internationale. Elle témoigne du riche patrimoine culturel et civilisationnel de l’Égypte, qui lui permet de diriger les institutions mondiales de la pensée humaine. Cette victoire représente l’accomplissement d’un érudit éminent qui a porté la bannière du savoir et de l’identité, ainsi qu’une reconnaissance internationale du statut de l’Égypte en tant que phare du savoir et de la culture, un centre d’interaction entre les civilisations et un pilier essentiel du dialogue humain sur l’éducation, la culture, le patrimoine et la paix.
L’élection du Dr El-Anany avec une large majorité des voix des États membres est l’aboutissement naturel du long parcours de l’Égypte au service de la culture humaine et une reconnaissance mondiale de sa capacité à conjuguer leadership civilisationnel et direction intellectuelle, à une époque où le monde connaît de profondes transformations nécessitant une présence équilibrée et une diplomatie sage mêlant expertise académique, sagesse culturelle et vision humanitaire.
Ce poste onusien, occupé pour la première fois par un savant arabe issu du cœur du Caire, redessine les contours du rôle de l’Égypte sur la scène culturelle mondiale, affirmant la présence de la puissance douce égyptienne comme un pont reliant les civilisations et établissant une conscience humaine commune. C’est un triomphe de l’intellect égyptien qui allie science, pensée et histoire, étendant son héritage des racines de la civilisation ancienne aux horizons futurs, où la connaissance rencontre l’humanité et où la culture devient un message de paix et de compréhension entre les peuples.
Cette victoire porte des implications profondes qui dépassent le poste international lui-même, car le choix de l’Égypte pour diriger une organisation mondiale aussi importante que l’UNESCO confirme son statut culturel et diplomatique prestigieux et reconnaît son rôle historique dans la consolidation des valeurs du dialogue et de la paix et dans la protection du patrimoine humain commun. Cette réussite est le fruit d’un héritage cumulatif de travail culturel solide et de crédibilité internationale que l’Égypte a établie au fil des décennies de contributions civilisationnelles et humanitaires. Le Caire a atteint ce statut grâce à une diplomatie raffinée qui allie fermeté dans les principes et souplesse dans la communication.
La victoire du Dr Khaled El-Anany, premier Arabe à occuper ce poste depuis la création de l’organisation, revêt une dimension symbolique profonde, rétablissant la présence du monde arabe dans les cercles de décision culturelle internationale et faisant du Caire une nouvelle plateforme pour lancer une vision arabe humaniste qui contribue à redéfinir l’éducation et la culture comme piliers de la paix et du développement.
La philosophie de l’UNESCO s’aligne sur la vision culturelle égyptienne qui considère la culture comme la pierre angulaire de la construction de la paix mondiale, l’éducation comme l’outil le plus efficace pour transformer les sociétés et façonner l’avenir, et la protection du patrimoine comme la défense de la mémoire et de l’identité communes de l’humanité. L’Égypte a toujours été un phare de la pensée et de l’esprit, un centre de rayonnement culturel offrant au monde des leçons de tolérance, de diversité et de respect de l’homme, ayant conjugué à travers les âges intellect et foi, science et croyance, histoire et avenir.
Le patrimoine créé par les pyramides témoigne du génie de l’homme égyptien, et la pensée née d’Al-Azhar est restée au fil des siècles un gardien de la modération et de la rationalité. La sagesse qui caractérise la diplomatie égyptienne a fait de sa voix une référence d’équilibre et de modération dans les forums internationaux. Tout cela fait de cet événement majeur un couronnement du message civilisationnel de l’Égypte et la preuve qu’elle demeure le cœur du monde culturel et spirituel, battant au rythme de la paix et écrivant un nouveau chapitre de l’histoire humaine avec son écriture ancestrale.
La victoire du Dr Khaled El-Anany est l’aboutissement d’un effort national complet façonné par la diplomatie égyptienne et le ministère des Affaires étrangères, sous la direction d’un leadership politique sage qui croit que la culture et l’éducation sont les ailes de la sécurité intellectuelle nationale et que la protection de l’identité nationale passe par le renforcement de la présence égyptienne dans les institutions internationales de pensée et de connaissance. Dans ce contexte, la diplomatie culturelle égyptienne se manifeste sous sa forme la plus noble, étant devenue une puissance douce efficace au sein des institutions internationales, influençant leurs décisions et orientant leurs trajectoires.
Aujourd’hui, l’Égypte contribue activement à façonner la conscience mondiale de l’homme et de la culture depuis sa position ancienne de pont civilisationnel entre l’Est et l’Ouest et comme voix de la rationalité et de l’équilibre dans un monde déchiré par des conflits intellectuels et politiques.
À partir des déclarations du Dr El-Anany après son élection au poste de Directeur général de l’UNESCO, émerge une vision civilisationnelle complète issue de la stratégie de développement égyptienne, qui vise à transformer ce poste onusien en une plateforme efficace pour redéfinir le rôle de l’organisation à la lumière des transformations mondiales rapides. El-Anany a souligné que l’éducation doit rester un droit humain fondamental et inclusif, sans exclusion, insistant sur la responsabilité de l’UNESCO de soutenir les pays confrontés à des crises éducatives ou à des conflits entravant le développement, restaurant la place de l’éducation comme moteur du progrès, de la justice et de l’égalité.
Il a également insisté sur la nécessité d’une interaction positive avec la révolution numérique, en utilisant les technologies modernes pour protéger le patrimoine matériel et numérique et diffuser la connaissance par des moyens contemporains garantissant son accès aux nouvelles générations, réalisant ainsi l’équilibre souhaité entre authenticité et renouveau, entre mémoire humaine et aspirations futures.
Sa vision incarne également l’esprit de justice culturelle à travers son engagement à autonomiser les groupes marginalisés et à impliquer les jeunes, les femmes et les communautés locales dans la conception et la mise en œuvre de projets éducatifs et culturels, faisant du patrimoine humain un champ ouvert à l’interaction et à la participation. La dimension la plus profonde réside dans la promotion du dialogue entre civilisations et cultures, fondée sur la conviction que le patrimoine humain est un héritage commun à toute l’humanité et que sa protection nécessite la construction de ponts de compréhension et de coexistence. Ainsi, sous sa direction, l’Égypte peut redéfinir le rôle de l’UNESCO autour du concept de dialogue civilisationnel pour la paix, contribuant à atténuer les tensions internationales et à consolider les valeurs de respect mutuel, d’humanité partagée et de paix mondiale durable.
La prise de direction de l’UNESCO par l’Égypte incarne véritablement les traits de la renaissance culturelle égyptienne moderne, une renaissance qui comprend que la place mondiale se construit par l’intellect, la science, l’humanité et la puissance matérielle. L’Égypte, qui a enseigné à l’humanité les premières alphabets de la civilisation et offert au monde la philosophie des Lumières, de la recherche et du savoir, confirme aujourd’hui que la culture est le bouclier de la paix, le savoir est la voie de la justice, et l’homme est le but premier et dernier de tout projet civilisateur.
Cette victoire rappelle la phrase du doyen de la littérature arabe, Taha Hussein : « L’Égypte n’est pas un pays où nous vivons, mais un pays qui vit en nous. » Cette phrase résume l’esprit d’appartenance éternelle égyptienne. Ainsi, du cœur du Caire aux couloirs de l’UNESCO s’étend un message égyptien éternel, affirmant que la science associée à la conscience crée la civilisation, et que la culture éclairée par la foi crée la paix. Par conséquent, l’Égypte poursuit son rôle historique de phare de la conscience et de pont reliant l’humanité et l’intellect, prouvant au monde que sa renaissance culturelle est un départ vers un avenir plus juste, plus miséricordieux, plus lumineux et plus humain.
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Professeur en fondements de l’éducation
Faculté d’éducation pour filles, Le Caire - Université Al-Azhar
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