Membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Hossam Badran, a déclaré que la délégation négociatrice du mouvement a passé plusieurs jours à Charm el-Cheikh lors des négociations pour mettre fin à la guerre à Gaza, soulignant que le mouvement "a fait ce qu'il devait faire à cet égard et qu'il n'y a pas d'arrangements pour notre présence lors de la signature de l'accord".

Il a ajouté lors d'une interview à l'émission "Al-Soura" diffusée sur Al-Nahar que la réconciliation avec le Fatah est "l'une des questions les plus importantes qui nécessitent une solution réelle dans la situation palestinienne", insistant sur le fait que la poursuite du cessez-le-feu et ce qui suit "nécessite sans aucun doute un consensus national palestinien".

Badran a confirmé l'engagement du Hamas à réaliser l'unité nationale, déclarant : "Je suis en contact quasi quotidien avec différentes factions, y compris nos frères du Fatah".

Il a souligné les consultations sur tous les détails liés au mécanisme de réponse à l'initiative du président américain Trump, ajoutant : "Je ne révèle pas un secret en disant que nous avons soumis une demande officielle et une invitation à une réunion entre nous et le Fatah le 1er septembre, mais malheureusement, nous n'avons pas reçu de réponse à cette invitation".

Il a insisté sur le fait que "ce qui n'a pas été réalisé auparavant, nous en avons plus que jamais besoin dans la prochaine phase".

Il a salué l'initiative égyptienne visant à rassembler les factions pour discuter des prochaines étapes, insistant sur le fait que les étapes suivantes doivent "avoir un caractère purement palestinien pour gérer nos affaires internes loin de toute autre intervention".

Il a exprimé sa confiance dans le rôle égyptien, "qui comprend les complexités de la scène palestinienne et sera efficace pour rassembler tous les composants" afin de suivre ce dossier.