Un haut responsable du Hamas a rejeté la proposition du président américain Donald Trump de former un conseil de paix transitoire pour superviser l'administration de Gaza après la guerre, présidé par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, suite à l'accord de Charm el-Cheikh où le mouvement palestinien et Israël ont trouvé une formule préliminaire de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Selon le Telegraph, Osama Hamdan, un responsable du Hamas ayant participé à des négociations précédentes entre le mouvement et les États-Unis, a déclaré qu'aucune faction palestinienne n'accepterait un tel plan et a affirmé : « Toutes les factions, y compris l'Autorité palestinienne, rejettent cela ».

Israël et le Hamas ont convenu d'un cessez-le-feu à Gaza permettant la libération des otages restants dans la bande en échange de centaines de prisonniers palestiniens. Cependant, le plan de paix en 20 points de Trump, dévoilé le 29 septembre, appelait également à ce que Gaza soit gouvernée après la guerre par une autorité de transition présidée par lui-même aux côtés de Sir Tony Blair.

Le président américain n'a pas abordé les préoccupations du porte-parole du Hamas lors de la réunion du cabinet jeudi ; il a plutôt déclaré que le désarmement ferait partie de la deuxième phase de l'accord de Gaza, Israël insistant sur la nécessité pour le Hamas d'abandonner ses armes.

Trump a déclaré qu'il y aurait un désarmement, ajoutant que les forces israéliennes procéderaient également à des retraits. Lorsqu'on l'a interrogé sur la solution à deux États, Trump n'a pas pris d'engagement, affirmant qu'il respecterait tout ce qui serait finalement convenu. Il a dit : « Je n'ai pas d'opinion. Je respecterai ce sur quoi ils se mettront d'accord. »

Lorsqu'on lui a demandé jeudi soir s'il y aurait un État palestinien, Trump a indiqué que cela serait examiné en temps voulu et a déclaré lors d'une réunion bilatérale avec Alexander Stubb, Premier ministre de la Finlande : « Nous verrons comment les choses se passent. Il pourrait y avoir un moment où nous ferons quelque chose d'un peu différent, ce qui pourrait être très positif pour tout le monde. » Il a ajouté : « Nous y réfléchirons en temps voulu. Je pense que nous y arriverons. »

Concernant ce que les Palestiniens peuvent attendre, il a ajouté : « Nous créerons un endroit où les gens pourront vivre... nous améliorerons leurs conditions. »