Tetsuo Saito, chef du parti Komeito au Japon, a annoncé son intention de se retirer de la coalition au pouvoir dirigée par le Parti libéral-démocrate en raison de ce qu'il considère comme un échec à éliminer la corruption.

Cette décision prise par le parti partenaire de la coalition constitue un coup dur pour les libéraux-démocrates, qui ont récemment choisi la députée conservatrice Sanae Takayama comme leur présidente.

Bien que Takayama puisse encore devenir la première femme Premier ministre du Japon, le retrait du parti Komeito, soutenu par les bouddhistes, obligera les libéraux-démocrates à trouver au moins un nouveau partenaire pour rester au pouvoir.

Le parti au pouvoir au Japon a déjà perdu sa majorité dans les deux chambres du parlement, et la chambre basse doit voter pour choisir un nouveau Premier ministre plus tard ce mois-ci.

Saito a déclaré que son parti, partenaire de la coalition avec les libéraux-démocrates depuis 26 ans, a soulevé plusieurs préoccupations lors d'une réunion avec les dirigeants du parti.

Ces préoccupations incluent des objections à la position de Takayama sur l'histoire militaire du Japon et ses visites au sanctuaire Yasukuni, considéré comme un symbole du passé militariste du pays.

Parmi les préoccupations soulevées par le chef du parti Komeito qui se retire figure la position dure de Takayama envers les étrangers, perçue comme une réaction sévère à l'augmentation du nombre de travailleurs étrangers et de touristes.