Les réactions sur les réseaux sociaux ont été diverses concernant le plan du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre israélienne à Gaza. Certains l'ont salué comme une voie de salut, tandis que d'autres l'ont perçu comme servant les intérêts de Tel-Aviv et imposant ses conditions plutôt que de bénéficier aux Palestiniens.

Lundi, le président Trump a annoncé lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche un plan global pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza, après une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale.

Le plan, qui comprend 20 points, prévoit la libération des prisonniers israéliens à Gaza dans les 72 heures et le désarmement de la résistance. Il stipule également que Gaza soit temporairement gérée par un comité technocratique palestinien de transition, responsable des services publics sous la supervision d'un organe international de transition appelé "Conseil de la paix", présidé par Trump.

Le plan inclut aussi le lancement d'un vaste programme de reconstruction qui ouvre la voie à l'établissement d'un État palestinien à moyen terme.

Lors de la conférence de presse présentant les points du plan, Trump s'est montré optimiste quant à son succès pour instaurer la paix entre les deux parties et a affirmé que le Hamas représente une menace pour la stabilité régionale.

Entre partisans et opposants

Les réactions des activistes sur les réseaux sociaux ont été mitigées. Certains ont accueilli favorablement le plan et ont prédit son acceptation par la résistance palestinienne, tandis que d'autres l'ont considéré comme un piège limitant les objectifs de la résistance avec des conditions majoritairement favorables à l'occupation israélienne.

L'épisode "Shabakat" du (2025/09/30) a abordé la division des activistes. L'activiste Mustafa a rejeté le plan de Trump, estimant qu'il ne répond pas aux aspirations des Palestiniens, écrivant :

Proposition rejetée en bloc par le peuple palestinien d'abord, et par les factions de la résistance palestinienne ensuite ; car elle ne répond pas aux aspirations du peuple palestinien.

L'activiste Wael a estimé que la décision appartient uniquement au peuple de Gaza, tweetant :

Il n'est pas nécessaire que l'un d'entre nous théorise pour le peuple de Gaza, car nous n'avons pas vécu ce qu'ils ont vécu ces deux dernières années. Ils ont le droit d'accepter ou de refuser, et nous n'avons pas le droit de les conseiller.

L'activiste Mohammed a appelé à mettre fin à la guerre et à permettre aux habitants de vivre en paix après des années de souffrance, écrivant :

Après plus de deux ans de tourments et de souffrances, les habitants de Gaza n'ont-ils pas le droit de vivre paisiblement sur leur terre ? Assez de ce qu'ils ont enduré et vu... Que la guerre se termine, il est temps.

L'activiste Khaled s'est demandé s'il existe un accord entre Trump et Netanyahu visant à mettre le Hamas devant deux choix : accepter les conditions israéliennes ou faire face à un scénario de déplacement avec le soutien américain, tweetant :

Y a-t-il un accord entre Trump et Netanyahu ? Parce qu'ils savent que le Hamas n'acceptera pas ce plan, le mettant ainsi dans l'angle... Soit il se soumet aux conditions de Netanyahu, soit il y a un soutien ouvert de Trump à Netanyahu et un déplacement des habitants de Gaza.

Netanyahu a confirmé son soutien au plan de Trump car il correspond aux cinq objectifs qu'il a fixés pour mettre fin à la guerre.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid Al-Ansari, a précisé que le Qatar et l'Égypte ont remis le plan américain à la délégation de négociation du Hamas, qui a promis d'étudier le plan de manière responsable.