La Coordination des Comités de Résistance à Al-Fashir a averti samedi de la détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire dans la ville, signalant des blessures parmi les civils présentant des symptômes graves suggérant l'utilisation de "gaz ou substances chimiques interdites internationalement" lors des bombardements continus.

La coordination a indiqué dans une publication sur Facebook que "plus de 10 personnes, dont des femmes et des enfants, souffrent de difficultés respiratoires sévères et de nausées répétées" à la suite de ce qu'elle a décrit comme un "bombardement qui ne fait pas de distinction entre petits et grands, ni entre centres d'hébergement ou mosquées".

Dans ce "moment difficile", la coordination a confirmé que la sécurité n'est garantie ni pour ceux qui choisissent de rester ni pour ceux qui décident de partir, adressant un message clair aux habitants : "Que celui qui veut partir parte, et que celui qui veut rester reste", insistant sur le fait que "le ciel est en feu, la terre se rétrécit et l'ennemi ne connaît pas la pitié".

La Coordination des Comités de Résistance a affirmé sa position ferme de refus du retrait, déclarant : "Quant à nous et à ceux qui restent avec nous, nous resterons et résisterons à cette tyrannie jusqu'au dernier souffle. Nous ne quitterons pas la terre ni ne nous agenouillerons... Nous continuerons à porter dans nos poitrines le dernier battement de ce pays et à écrire avec notre sang les lignes de la fierté." Ils ont appelé les civils à prendre leur propre décision, reconnaissant "l'ampleur de la douleur" et la valeur de la "résistance".