Un récent rapport international a décrit la situation dans la bande de Gaza comme une "honte mondiale", confrontée à la pire crise humanitaire de l'histoire moderne, avec une campagne militaire israélienne ayant causé plus de 63 000 morts et environ 160 000 blessés.
Le Groupe international de crise a publié un rapport examinant les événements sur le terrain et analysant les positions internationales, avertissant que la campagne israélienne a détruit les infrastructures de Gaza et provoqué le déplacement de plus de deux millions de Palestiniens dans une zone ne dépassant pas un cinquième de la bande, au milieu d'un déplacement massif et d'une destruction étendue des hôpitaux, des écoles et des infrastructures vitales.
Le rapport a noté que malgré la pression internationale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu — recherché par la Cour pénale internationale — refuse toujours tout cessez-le-feu global avant de remplir un ensemble de conditions, notamment la libération des prisonniers et le désarmement du Hamas, selon ses dires.
Selon le rapport, Israël a commencé à mobiliser des milliers de réservistes et à mener des attaques systématiques sur la ville de Gaza, Khan Younis et Deir al-Balah, avec la destruction complète de quartiers résidentiels, d'hôpitaux et d'écoles.
Il a confirmé que le coût économique de cette guerre est devenu énorme, les pertes directes d'Israël étant estimées à environ 90 milliards de dollars jusqu'à présent, en plus de son impact sur l'armée et la société israélienne en raison de l'épuisement des forces de réserve et de la fatigue des civils.
Sur le plan politique intérieur, Netanyahu comprend que toute trêve pourrait lui donner une période temporaire pour réorganiser sa coalition après le retrait de deux partis en raison de désaccords sur le recrutement des religieux ultra-orthodoxes dans l'armée, mais en même temps, il parie que la poursuite des opérations militaires renforcera son image auprès de ses électeurs durs et lui permettra de faire pression sur le Hamas tout en gardant l'option militaire ouverte pour mettre fin à toute résistance future.
À cet égard, le rapport mentionne que le Hamas a accepté en août 2025 une proposition de cessez-le-feu temporaire de 60 jours, médiée par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis, incluant des échanges de prisonniers, une augmentation de l'aide humanitaire et un retrait partiel des forces israéliennes.
Le rapport a souligné qu'Israël n'a pas encore annoncé de réponse officielle à cette proposition, reflétant l'impasse militaire et diplomatique persistante, laissant les Palestiniens exposés à davantage de souffrances quotidiennes.
Le rapport s'est également arrêté sur l'aspect humanitaire, après le renforcement du siège israélien sur la bande et le remplacement du système d'aide de l'ONU par la Fondation humanitaire de Gaza, un processus qui, selon le rapport, a conduit à l'échec de la distribution alimentaire aux plus nécessiteux, notamment dans le nord de la bande, transformant les pénuries en famine réelle.
Il a noté que, le 22 août 2025, la classification de la sécurité alimentaire de l'ONU (IPC) a annoncé que la famine avait commencé à affecter environ un million de personnes à Gaza, avec une extension prévue vers le nord.
Le rapport explique que des millions de Palestiniens vivent maintenant dans une très petite zone de la bande, la plupart dans des tentes ou des bâtiments détruits, tandis que les enfants, les journalistes et les équipes de secours subissent des attaques directes des avions israéliens, y compris les soi-disant frappes doubles.
Le rapport du Groupe international de crise conclut que les options sont limitées : soit un arrêt immédiat de la guerre, garantissant la protection des civils et permettant des négociations progressives sur la reconstruction, la gouvernance et la sécurité, soit la poursuite de la guerre, ce qui entraînera plus de morts, de destructions et peut-être la fin de la vie collective palestinienne dans la bande.
Le rapport a souligné qu'aucune partie ne peut atteindre pleinement ses objectifs militaires : le Hamas a montré une résilience partielle malgré la destruction, et Israël a du mal à l'éliminer sans déplacement massif des Palestiniens.
Par conséquent, parvenir à une solution nécessite une réelle pression internationale et des concessions mutuelles, avec des garanties pour la protection des civils.
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