Dix mois difficiles se sont écoulés dans les villages frontaliers du bassin de l'Oronte, une période qui n'a pas été simplement un déplacement, mais un "exil" forcé des maisons et des moyens de subsistance, comme l'appellent les habitants.
Après le déplacement forcé, la scène tragique s'est complétée par des actes d'incendie, de pillage et de destruction de leurs maisons à l'intérieur de la bande frontalière, les laissant pris entre le marteau de la souffrance et l'enclume de la négligence totale de toutes parts.
"Un État absent et des dignités violées" est le slogan des habitants déplacés à "An-Nahar". La souffrance qu'ils ont endurée pendant toute cette période d'"oppression, d'humiliation et de dégradation" s'est aggravée en raison de ce qu'ils ont décrit comme une "négligence totale" de l'État libanais.
Cette négligence, selon les habitants, est venue d'une "décision officielle, partisane et confessionnelle", conduisant à l'absence de prise en charge de leur cause à quelque niveau que ce soit.
La crise a dépassé la responsabilité officielle pour impliquer des entités partisanes et des autorités qui ont négligé leur cause et sont même allées jusqu'à "empêcher quiconque pourrait nous aider" motivées par des "intérêts étroits et du favoritisme personnel".
L'aspect le plus douloureux reste le mépris de leur dignité et l'indifférence à leurs conditions de vie et de santé. Personne ne s'est inquiété de leur situation, de la capacité des malades à recevoir des soins, ni du sort de leurs enfants qui sont privés d'éducation depuis l'année dernière.
Les habitants estiment avoir payé le prix de "politiques imprudentes dans lesquelles ils n'ont aucune part", le tout dans un contexte de "négligence totale" qui les a privés de leurs droits et d'une vie digne.
Face à cette négligence délibérée, les villageois déplacés de force ont décidé de prendre une mesure d'escalade sans précédent. Après 10 mois de patience et d'attente, ils ont annoncé l'organisation d'un sit-in ouvert et d'un campement autour de l'ambassade iranienne, une démarche à forte connotation politique tenant responsables les forces régionales et locales contrôlant le cours des événements.
L'objectif du mouvement est de lancer un slogan clair et ferme : "Nous voulons tous nos droits et la reddition de comptes pour ceux qui piétinent notre dignité." Les habitants exigent dans une déclaration que tout le monde assume ses responsabilités, en particulier l'Iran et le "Hezbollah", avec une mention explicite du responsable de la région de la Bekaa, Hussein Al-Nemer.
La décision du sit-in ouvert n'est pas qu'une protestation, mais une déclaration que les déplacés ne sont plus prêts à supporter davantage de trahison et d'humiliation. Leur patience est épuisée, et ils exigent maintenant la fin de cet "exil", la restauration complète de leurs droits et la reddition de comptes de tous ceux qui ont négligé et violé leur dignité pendant ces dix mois difficiles.
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