Après l'annonce lundi par le président américain Donald Trump de son plan pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et la déclaration du Hamas qu'il l'étudie sérieusement, les habitants de Gaza placent leurs espoirs dans une lueur d'espoir, malgré le scepticisme.

Des déplacés palestiniens doutent du sérieux de ce plan "car ils ont perdu espoir dans tous les plans précédents qui ont échoué".

Avec une grande tristesse et douleur, une femme palestinienne déplacée a exprimé son espoir que ce plan réussisse cette fois. Elle a déclaré à Al Arabiya/Al Hadath : "Nous espérons que le cessez-le-feu se réalisera réellement.. Nous sommes fatigués, déplacés, souffrants, nos enfants sont fatigués et nous sommes malades."

Un autre semblait complètement pessimiste, soulignant que rien ne change sur le terrain, disant : "Je n'ai pas d'espoir.. Ils ont annoncé des cessez-le-feu plusieurs fois et rien ne s'est passé, c'était que des paroles en l'air."

Le plan de Trump

Le plan mentionné comprend 20 points, dont le plus important est que "le secteur palestinien sera démilitarisé et gouverné par un comité administratif gérant Gaza, composé de technocrates palestiniens et d'experts internationaux, sans aucun rôle pour le Hamas."

Ce comité sera supervisé et contrôlé par un nouvel organe international de transition appelé "Comité de la paix", dirigé et présidé par Trump, avec d'autres membres et chefs d'État qui seront annoncés ultérieurement, y compris l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

Cet organe définira le cadre et gérera le financement de la reconstruction de Gaza jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne achève son programme de réforme, comme indiqué dans diverses propositions, y compris le plan de paix de Trump de 2020 et la proposition saoudo-française, permettant de reprendre le contrôle de Gaza de manière sûre et efficace.

Faim et déplacement

Des milliers de déplacés dans la bande de Gaza font face à un destin tragique sur les routes, beaucoup préférant mourir dans leurs villes plutôt que de se déplacer, en l'absence d'abris sûrs et d'incapacité financière.

Selon des estimations israéliennes, environ 780 000 habitants de la ville de Gaza ont récemment fui vers le sud de la bande pour échapper aux opérations militaires israéliennes.