L'Irak et l'Arabie saoudite ont signé un protocole d'accord conjoint visant à améliorer l'efficacité des centrales électriques irakiennes, tandis que la Jordanie a annoncé l'extension de son raccordement électrique avec l'Irak à 200 mégawatts afin de renforcer l'échange d'énergie, de profiter des différences de coûts de production et de promouvoir l'utilisation des sources d'énergie propre.

Le protocole a été signé en présence du ministre irakien de l'Électricité Ziyad Ali Fadel et de l'assistant du ministre saoudien de l'Investissement Ibrahim ben Youssef Al-Mubarak. Il comprend une coopération technique et opérationnelle, notamment le traitement des déchets pétroliers à la centrale électrique d'Al-Khairat à Karbala pour améliorer la performance environnementale et l'efficacité opérationnelle, la réutilisation des eaux industrielles à la deuxième centrale de Hilla, ainsi que des solutions avancées de traitement de l'eau dans les centrales de production du pays. Il couvre également le nettoyage des conduites de la centrale à gaz d'Al-Musayyib en utilisant des technologies modernes à l'azote pour augmenter la disponibilité et réduire les pannes.

Le ministre jordanien de l'Énergie et des Ressources minérales, Saleh Al-Kharabsheh, a confirmé son intention d'étendre la connexion électrique avec l'Irak de 40 mégawatts à 200 mégawatts. Il a souligné que le raccordement ne se limite pas à la fourniture d'électricité, mais concerne l'échange d'énergie entre pays pour profiter des différences de coûts. L'objectif est d'atteindre une connexion synchrone permettant l'échange d'énergie à tout moment, permettant à la Jordanie de bénéficier de l'électricité irakienne lorsque son coût est inférieur à celui de la production locale, et inversement. Il a noté la transition mondiale vers les énergies renouvelables et a mis en avant les projets stratégiques jordaniens pour la production d'hydrogène vert intégrés au corridor économique reliant l'Inde, le Golfe arabique et l'Europe.

Le gouverneur de la Banque centrale irakienne, Ali Al-Allaq, a révélé que l'Irak connaît actuellement ses taux d'inflation les plus bas et dispose de réserves étrangères confortables capables de défendre le taux de change. Il a décrit la phase actuelle comme caractérisée par la stabilité, la réforme et l'ouverture à l'investissement, la banque centrale jouant un rôle clé dans la stabilité monétaire et financière, le contrôle de l'inflation et le soutien aux initiatives économiques.

De plus, le président de l'Autorité des ports frontaliers, le général Omar Al-Waeli, a annoncé la création imminente de nouveaux points de passage frontaliers dans les provinces de Najaf, Maysan et Anbar, conçus pour refléter le statut de l'Irak, augmenter les recettes et encourager l'investissement.