Trump a déclaré aux journalistes : « La prochaine réunion aura lieu entre Zelensky et Poutine, ou entre Zelensky et Poutine en ma présence si nécessaire, mais j'organiserai une rencontre entre les deux dirigeants. »

Il a ajouté : « Finalement, je m'assurerai qu'ils soient dans la même pièce, et je pense que tout sera résolu. »

Le président Poutine a déclaré lors d'une conférence de presse hier après sa visite en Chine : « Si Zelensky est prêt, qu'il vienne à Moscou », tandis que le ministère ukrainien des Affaires étrangères a qualifié l'offre du président russe d'« inacceptable d'avance ».

Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou ne prévoyait actuellement pas de tenir une rencontre entre les présidents Poutine et Zelensky, confirmant la disponibilité de Poutine à se rencontrer lorsque la réunion sera bien préparée.

Lavrov a expliqué que les propositions américaines rejetées par Zelensky étaient considérées par l'administration américaine comme une base pour résoudre la crise, et a souligné que la Russie avait accepté de faire preuve de flexibilité sur plusieurs questions soulevées par Trump.

Le journal China Daily, dans un article consacré aux perspectives d'un dialogue pacifique sur l'Ukraine, a souligné que la contradiction dominante dans les actions de Kiev est qu'il fait tout son possible pour compliquer la situation au lieu de faire des efforts pour rétablir la paix, notamment en frappant des installations énergétiques, en particulier celles qui alimentent la Hongrie et la Slovaquie en pétrole.

L'assistant du président russe, Youri Ouchakov, a déclaré au correspondant de la chaîne Russia-1 Pavel Zaroubine, le 1er septembre, que l'idée d'élever le niveau des délégations russe et ukrainienne dans les négociations « ne reflète pas précisément » ce que les présidents russe et américain ont discuté lors du sommet de l'Alaska.