Le bureau technique du président de l'Autorité administrative égyptienne a effectué lundi une inspection sur le terrain du laboratoire de restauration du Musée égyptien du Caire, en présence du directeur général du musée, du directeur du musée d'art islamique, du président du comité d'examen et de plusieurs spécialistes.
Cette inspection s'inscrit dans le cadre de l'enquête sur le vol du rare bracelet du roi Amenmose, où quatre suspects ont été arrêtés pour l'avoir détruit après l'avoir saisi, dont une employée du laboratoire de restauration du musée égyptien.
Détails de la disparition
Le centre de communication de la poursuite administrative a publié un communiqué signalant la disparition d'un bracelet ancien en or, provenant d'un coffre-fort en acier à l'intérieur du laboratoire de restauration. Les premières enquêtes ont révélé qu'une spécialiste de la restauration au musée avait détourné la pièce et quitté son lieu de travail avec l'intention de la vendre.
La poursuite administrative : le bracelet a 3 000 ans
Le communiqué a confirmé que le bracelet remonte à la Troisième Période intermédiaire, vers 900 avant J.-C., fabriqué en or pur et serti d'une pierre de lapis-lazuli rare. Il était exposé dans l'une des salles du musée égyptien avant d'être déposé au laboratoire pour préparation à une exposition extérieure.
Les registres officiels ont confirmé la réception du bracelet par le laboratoire, mais il a été découvert que le laboratoire manquait de registres internes documentant la circulation des artefacts.
Examen du système de sécurité du laboratoire
L'inspection comprenait la prise de photos du laboratoire, la vérification des portails électroniques pour l'entrée et la sortie du personnel et des visiteurs, l'examen des documents régissant la manipulation des artefacts, et des entretiens avec le personnel du département de restauration.
La poursuite administrative a ordonné en urgence un audit complet des procédures de manipulation et de sécurité des artefacts au musée, ainsi qu'un inventaire complet du laboratoire de restauration, demandant des enquêtes aux autorités de contrôle compétentes.
La poursuite a confirmé que les enquêtes sont en cours pour identifier les failles du système de sécurité et tenir les responsables disciplinaires.
Les coupables en garde à vue
Le 16 septembre, les autorités de sécurité égyptiennes ont annoncé l'arrestation de quatre personnes impliquées dans le vol du rare bracelet du roi Amenmose au laboratoire de restauration du musée égyptien au Caire.
Le ministère égyptien de l'Intérieur a publié un communiqué choquant révélant qu'un des suspects s'était débarrassé de l'artefact ancien, datant de plusieurs milliers d'années de la civilisation égyptienne ancienne, en le fondant pour créer de nouveaux bijoux.
Communiqué du ministère de l'Intérieur égyptien sur le vol au laboratoire du musée égyptien
Le communiqué a confirmé que les agences de sécurité ont reçu un rapport de vol le 13 septembre, après que le directeur adjoint du musée égyptien et un spécialiste de la restauration ont découvert la disparition d'un bracelet en or de la période tardive dans un coffre-fort en acier du laboratoire de restauration.
L'enquête a identifié la coupable comme une spécialiste de la restauration au musée qui a volé le bracelet le 9 septembre en profitant d'un moment d'inattention.
La suspecte a contacté un commerçant de ses connaissances, propriétaire d'une boutique d'argenterie dans le quartier de Sayeda Zeinab au Caire, qui l'a vendu à un propriétaire d'atelier d'or pour 180 000 livres égyptiennes.
Le propriétaire de l'atelier a vendu le bracelet ancien à un ouvrier d'une fonderie d'or pour 194 000 livres égyptiennes, où il a été fondu avec d'autres bijoux pour être remodelé.
Comment l'affaire a commencé
Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a transmis la disparition du bracelet du laboratoire de restauration du musée égyptien, situé dans la zone de Tahrir au Caire, à la police et au parquet.
Le ministère a souligné que ses responsables ont pris les mesures légales nécessaires et informé les autorités compétentes pour prendre les mesures requises dès qu'ils ont eu connaissance de l'incident.
Dans un communiqué officiel, le ministère a annoncé la formation d'un comité spécialisé pour inventorier et examiner tous les objets du laboratoire de restauration, ainsi que la diffusion de l'image de la pièce disparue aux unités archéologiques des aéroports égyptiens, des points d'entrée terrestres, maritimes et frontaliers à travers l'Égypte, dans le cadre des mesures préventives.
Le directeur du musée a déclaré que la pièce manquante est un bracelet en or avec une perle sphérique en lapis-lazuli, faisant partie de la collection du roi Amenmose de la Troisième Période intermédiaire.
Le ministère a conclu que le retard dans l'annonce de l'incident visait à garantir un climat approprié pour assurer le bon déroulement des enquêtes.
Comment le vol a été découvert
Des sources ont révélé que le vol du rare bracelet du roi Amenmose a été confirmé lors d'un inventaire périodique des collections du laboratoire de restauration du musée égyptien.
Les sources ont ajouté que l'artefact manquant était conservé dans une collection royale rare datant de la Troisième Période intermédiaire, qui a commencé pendant la 21e dynastie de l'ère pharaonique.
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