Le gouvernement britannique a annoncé aujourd'hui (lundi) des sanctions contre des dizaines d'individus et d'entités liés à l'Iran, à la suite de mesures similaires prises par les Nations Unies et l'Union européenne.

Le Trésor britannique a déclaré dans un communiqué que plusieurs individus et entités liés au programme nucléaire iranien, dont le ministère iranien de l'Énergie et le ministère du Pétrole, ont été ajoutés à la liste des sanctions. Il a précisé que des sanctions ont été imposées à 9 individus et 62 entités dans le cadre de ses mesures anti-Iran. Les sanctions comprennent le gel des fonds et des ressources économiques des personnes impliquées ou ayant été impliquées dans la prolifération ou le développement d'armes nucléaires en Iran ou leur utilisation, ou toute activité pouvant conduire au développement ou à l'utilisation d'armes nucléaires en Iran. Les personnes visées par les sanctions britanniques feront face à un gel des avoirs, des restrictions financières et une interdiction de voyager.

Plus tôt dans la journée, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France — la troïka européenne — ont publié une déclaration conjointe appelant l'Iran à ne pas prendre de mesures d'escalade et à continuer de respecter ses engagements, soulignant que leur objectif principal est d'empêcher Téhéran de chercher à acquérir ou développer des armes nucléaires. Les trois pays ont appelé Téhéran et toutes les nations à se conformer pleinement aux résolutions de l'ONU, accusant l'Iran de violer à plusieurs reprises ses engagements et affirmant qu'ils n'avaient d'autre choix que d'activer le mécanisme de déclenchement. Ils poursuivront leurs efforts diplomatiques et leurs négociations avec l'Iran.

Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont lancé un processus pour réimposer des sanctions à l'Iran au Conseil de sécurité des Nations Unies en raison de la violation de l'accord de 2015 visant à empêcher Téhéran de fabriquer une bombe nucléaire, tandis que l'Iran nie chercher à posséder des armes nucléaires.